Dès le début de ce tome, l’auteur dédramatise la tension qu’avaient nos sept compagnons face à la force de leurs adversaires, se battant en dansant la capoeira.  En effet, Madoka arrive avec des photos flagrantes du leader du lycée Shirinami en train de voler ses sous-vêtements, ce qui le fait passer pour un poltron.  Peut-être l’auteur voulait-il se rattraper car nous n’avions pas vu l’once d’une petite culotte dans le tome précédent (ce qui ne nous a pas manqué pour autant…)

Il tente un peu de suspense en mettant de la difficulté dans le début des combats, mais bien vite, nos héros trouvent des astuces pour remédier au fait qu’ils n’arrivent pas à suivre les mouvements de leurs opposants et les combats se finissent illico.  Décevant, pas de palpitations, de doutes… Bwof.  Au-delà du fait que l’on s’ennuie un peu, les dessins de Shinsuke Takahashi sont toujours aussi beaux et les actions magnifiquement représentées.  C’est un gros plus !

Pendant ce temps, les perdants continuent de se rallier aux Blood Seven dirigés par le mystérieux et tout aussi dangereux BD…

Le tome se termine sur une histoire de pêche à la ligne entre Ikki et trois des chefs de lycées du secteur. Tous à la recherche d’un baiser de Madoka…  De quoi nous faire sourire !

Au final, le volume 11 de Shonân Seven est un tome sans grande révélation, mais qui se laisse lire…

Le douzième volume sortira le 9 mai 2019.