Avis :

On y est… C’est la fin de la série Shonan Seven avec ce dix-septième tome…. J’avoue que tout au long de cette série, j’ai toujours trouvé que les tomes se lisaient trop vite.  Tôru Fujisawa aurait pu condenser l’histoire en moins de tomes, ou en créer des plus gros !  Nous restions souvent sur notre faim.

C’est un peu le cas pour ce dernier volume.  La bagarre finale se termine très vite et bien trop facilement.  Seul point positif, la rédemption de Tôgô ayant tué Ren, le frère d’Ikki.  Cette partie m’a touchée… Même si, encore une fois, cela fini de façon plus que positive…. C’est l’essence même d’un manga écrit par cet auteur : l’espoir et la foi en ce qu’il y a de meilleur en chacun d’entre nous.  Alors, on laisse comme c’est…

Nous assistons au passage de grade des secondes en première année, ainsi qu’à la fin du lycée pour les premières de Shonan.  Un moment qui aurait pu être émouvant sans l’interruption des nouvelles règles du nouveau Shonan Seven intervenues au même moment. 

De nouvelles règles pour un mieux.  Plus besoin de se battre école contre école, clan contre clan.  Tout le monde participe à la baston et les sept qui en ressortiront gagnants seront les tenants du titre.  On crée comme cela, une réelle unification de tous ces jeunes.  Comme le voulait Ren en son temps…

Sur la fin, nous revenons aux amours d’Ikki avec Kaki et Madoka… Encore une fois, l’auteur ne comptait pas trop s’étaler dessus dès le départ.  Ce n’était qu’une raison pour apporter un peu de sexy attitude dans tout ce tas de testostérone pure.  On reste encore sur notre fin de ce côté, on nous laisse en suspens…

Un dernier volume en demi-teinte, comme le fut la série tout du long.  Il y a du bon, comme le dessin qui reste époustouflant et cette ambiance que j’apprécie, mais également, du moins bon, comme le fait que tout semble trop facile et le scénario qui bat parfois un peu de l’aile.

Cette série m’aura tout de même apporté son lot de bons moments, mais elle ne surpasse malheureusement pas l’œuvre précédente qu’était GTO (et qui était vraiment exceptionnelle).