Yawara!
Dessinateur : Naoki Urasawa
Editeur: Kana
Résumé :
L’équipe de Mitsuba affronte celle de Tsukushi !
Alors que toutes les judokas de son équipe se sont fait éliminer, Yawara doit faire face, seule, à 5 adversaires !
La tension monte tandis que Sayaka, sa rivale, prépare son nouvel entrainement.
Avis :
Une fois n’est pas coutume, Yawara ne démérite pas dans ce dixième volume de cette édition de luxe. Elle n’en est plus qu’à deux combats de la fin, elle est la seule qui reste de son équipe… L’avant-dernier affrontement fut quelque peu divertissant avec une grosse frayeur pour Yawara, mais au final, le résultat demeure le même : elle gagne tout.
Parallèlement, Sayaka est plus que jamais motivée pour se lancer dans son entrainement avec le père de sa rivale. Son esprit combattif est plus fort que jamais et elle n’en finira pas temps qu’elle n’aura pas gagné contre Yawara. Le père du prodige, va lui concocter un enseignement à la dure en pleine montagne… Mais que peut donc bien se passer dans la tête de ce personnage au faciès imperturbable ?
Au-delà de la victoire, l’auteur met l’accent sur le fait que la jeune fille prend enfin plaisir à faire du judo pour la première fois. Supportée par ses amies, elle comprend qu’elle n’est plus seule et voit ce sport d’une autre façon… La solitude étant ce qui lui pesait le plus dans ces entrainements intensifs, ici, elle y trouve un but. Partager une activité ensemble avec ses nouvelles camarades… Pourtant, ne voulant toujours pas devenir professionnelle et ses cours se terminant, c’est le moment pour elle de chercher un emploi.
Le temps est compté. C’est pour cela que Yûtenji et Jigorô vont déployer toutes leurs cartes afin que Yawara accepte de venir à l’université de Saikai pour y intégrer son équipe de judo et décrocher la médaille d’or à Barcelone ! Fujiko fera partie du plan… Car même si ce volume fait le focus sur Yawara et sa recherche d’emploi, une partie conséquente sera consacrée à son amie qui se découvre une véritable vocation dans ce sport.
Encore une fois, nous assistons à deux combats différents, un sur le tatami avec de vrais adversaires en face de soi et un autre en backstage avec le grand-père de Yawara qui fait ses coups en douce afin que sa petite fille continue le judo. Même si l’auteur scénarise le tout agréablement pour que l’on ne se sente pas lassé et crée l’étonnement, on a quand même un peu de peine pour elle, qui, finalement, n’obtient jamais ce qu’elle veut…
Finira-t-elle par avoir gain de cause dans le prochain tome qui sortira ce mois de février ?