Perfect Edition
Dessinateur : Keisuke Itagaki
Scénariste : Keisuke Itagaki
Traduction : Rémi Buquet
Editeur: Meian
Dans la 1ère partie de cette double-chronique, vous avez pu en apprendre plus sur cette Perfect Edition déployée par Meian Editions ainsi que pu découvrir les résumés des 2 premiers tomes.
Dans cette seconde partie, place aux résumés des #3 & 4, avec notre premier avis enflammé sur cette série !
L’histoire du troisième tome, en quelques lignes…
Chapitres 33 à 49
Pour sa nouvelle rencontre sous le dôme, Baki devait rencontrer le champion Hanada…. Pourtant, ce dernier se fera laminer dans une ruelle sombre par Toba la montagne, qui a la ferme intention de corriger Baki dans l’arène souterraine !
Alors que le combat bat son plein, le mystérieux personnage est de retour dans le public, cette fois accompagné d’un autre convive qui observe avec dédain tous les échanges entre les 2 guerriers… A ses yeux, son fils n’est vraiment encore qu’un simple roquet !
Son sang bouillonnant d’excitation, il forcera l’entrée du ring pour rejoindre son fils, le terrassera d’un coup puis sera pris à partie par le vénérable « tueur de tigres ». Qui de ces 2 grands maitres s’en sortira vainqueur et à quel prix ?!?
L’histoire du quatrième tome, en quelques lignes…
Chapitres 50 à 65
Doppo Orochi vs Yûjirô Hanma. Un combat de titans. Un combat de vétérans. Les 2 hommes sont au pinacle de leur Art. Si l’homme le plus puissant du monde n’a cessé de gagner en force et en cruauté, le vieux maitre lui a magnifié son Karaté à un niveau jamais vu…
C’est à la l’ombre des lumières blafardes d’une table d’opérations dans un grand hôpital que se déploie doucement une nouvelle menace pour Baki : un chirurgien de génie, réalisant des miracles tant en reconstruction qu’en destruction, dans les salles d’Op’ et sur les rings !
Ce qu’on en a pensé…
En réceptionnant ce vendredi les 4 tomes de cette série, je savais bien que je n’aurais pas dû ouvrir son 1er opus…. Il est de ces séries qui vous tiennent dès les premières pages pour ne vous quitter que lorsqu’il n’y en a plus ! « Baki The Grappler » fait partie de ces œuvres…. Une série 100% testostérone, où les pages s’enquillent aussi vite que les atémis portés par les combattants !
Très peu de blabla (juste ce qu’il faut pour qu’il y ait une histoire tenant la route) et un max de pages dédiées aux affrontements !
Si le premier tome nous présente 2 combats assez gentils, attendez-vous à franchir un cap dans les suivants : la section des nerfs optiques d’un adversaire ne nous a pas laissé que de marbre.
On sent dans chaque case que le mangaka vit viscéralement son histoire. De plus, il s’amuse à nous délivrer de multiples références culturelles (aaah… Hulk Hogan…soupir !)
C’est néanmoins à l’entame de la seconde moitié du 3ème tome que Yûjirô Hanma entrera véritablement dans le Game, en voyant son fils terrasser la montagne, puis en forçant les projecteurs à se tourner vers lui. Un charisme animal de folie entoure ce personnage dès son apparition et l’on entre en apnée dès l’entame de son duel avec le grand maitre de Shinshinkai Karaté. Et il va vous falloir une belle capacité pulmonaire, tant ce combat est réparti sur une dizaine de chapitres épatants. On ne commentera pas ici le résultat de ce combat, mais on a été -encore une fois- scotché par le twist scénaristique faisant parfaitement le lien avec le combat suivant…
On attendait avec avidité de découvrir cette série ; On se doutait que c’était bien un shônen qui se lirait très vite ; on n’a pas du tout été déçu.
Bravo Meian pour ce travail magnifique d'édition !
Milan Morales