Perfect Edition
Dessinateur : Keisuke Itagaki
Scénariste : Keisuke Itagaki
Traduction : Rémi Buquet
Editeur: MeianL’histoire du 11ème tome, en quelques lignes…
Chapitres 163 à 178
Alors que la confrontation « Père-fils » se tiendra dans quelques heures, Baki s’échauffe avec quelques sparring partners, dont le terrible Roi de la Baston, Kaoru Hanayama. En encaissant de plein fouet l’un de ses coups, notre jeune prodige du combat prouvera qu’il a bien évolué durant ces longs mois d’entrainements intensifs !
00h00 ! Le fils aura-t-il réussi à surpasser le père ? Le père parviendra-t-il à réfreiner son ardeur de tueur face à la chair de sa chair ?
Un combat dantesque débute….
L’histoire du 12ème tome, en quelques lignes…
Chapitres 179 à 65
Après une courte escapade brésilienne, Baki qui est de retour au Japon. Il vient frapper à la résidence de Tokugawa pour lui demander une place dans son arène personnelle, celle-là même qui se trouve sous le Tokyo dôme. Un événement s’annonce grandiose : un tournoi pour la ceinture du plus fort du monde ! Après avoir fait ses preuves auprès de l’organisateur, Baki intègre la ligue C et fera partie des 32 combattants qui se disputeront cette ceinture inédite !
Ce qu’on en a pensé…
On va mettre les pieds dans le plat directement : suivre une telle série, en mode édition Perfect et dont les tomes sortent par 4 fait mal au compte en banque ! D’autant plus frustrant qu’à l’inverse d’un « Karakiru Circus », les 330 pages de chaque volume s’enfilent très vite.
Mais en revanche…. On est fourni en abondance en matière de combats, d’intensité et de testostérone !
Quel kiff de suivre les combats et les entrainements de Baki ! Sur une simple double-page, on peut éprouver une excitation presque bestiale puis directement être révulsé en tournant la page, avec une technique arrachant les nerfs ou brisant une côte…
Quasiment l’intégralité des volumes 9 & 10 sont centrés sur l’entrainement de Baki pour devenir plus fort afin de battre son terrible père. Mais comment donc un « lapin » pourrait se changer en « fauve » ?
L’arme absolue de Yûjirô Hanma n’est pas la somme colossale de techniques martiales qu’il a accumulée durant des années de combats ; ce n’est pas non plus son incroyable force ou encore sa rapidité. Ce qui fait de lui ce champion incontesté est bel et bien son formidable Ego, qui le pousse à toujours penser que ses adversaires sont bien moins fort que lui !
La prise de conscience de Baki sur ce point sera rude à encaisser, lui qui a toujours été enclin à partager et à pardonner ???
Sans nul doute, le plus terrible adversaire de ces 2 tomes sera le soldat Gaia, et sa terrible pathologie de schizophrénie à multiples personnalités.
Sur ce point en particulier, on vous l’avoue, l’auteur utilise très mal ce ressort scénaristique, on est réellement rester sur notre faim. Par contre, ce duel s’étalant sur 1 ½ tome, il apporte son lot de rebondissements et d’échanges de coups et de techniques.
Juste avant la clôture de ce second opus, Keisuge Itagaki revient sur le pysché totalement sous emprise de la mère de Baki, qui n’a élevé son fils que pour offrir à Yûjirô un héritier digne de lui et ainsi se faire encore aimer que ce démon !
Elle dira notamment à un de ces subalternes : « Ce soir, c’est le grand soir. Le chef-d’œuvre que j’ai élevé, Baky, affrontera Yûjirô … J’imagine que le père écrasera sûrement le fils en un battement de cils et les sentiments que j’ai éprouvé pour lui durant plus d’une dizaine d’années finiront à la corbeille, comme de simples morceaux de papier froissé. »
Si Baki est ainsi devenu un combattant hors norme, il souffre de voir sa mère n’aimer qu’un seul homme et de n’être donc à ses yeux qu’un « second couteau »….Le lecteur en vient à se demander qui dans ce couple infernal est le moins dangereux !
La confrontation se déroulera bien plus rapidement qu’escompté ! Mais une fois encore, Keisuke Itagaki parviendra à nous surprendre par la tonicité de sa mise en images et par le relief donné à ses personnages. De plus, le twist scénaristique de fin de combat était totalement inattendu (no spoil, pour vous laisser la surprise !), mais les répercussions pour Baki et le groupe Akezawa (géré par sa mère) seront terribles !
Le dernier opus (#12) est de loin le plus inintéressant de la série à nos yeux, mais sans doute est-ce parce que nous avons été nourris au « grand tournoi d’Arts Martiaux DragonBallesque » et que nous n’en sommes encore qu’aux 16ème de finale…. A suivre donc de près lorsqu’on arrivera dans les combats finaux.
Pour en savoir (encore) + …
Les éditions Meian ont la bonne idée de permettre de souscrire à leur formule d’abonnement, permettant d’avoir dès leur sortie les tomes, agrémentés de chouettes goodies.
Si la série vous intéresse, on vous conseille vivement cette formule ! (cliquez donc sur le bouton ci-dessous pour savoir comment faire).
Milan Morales