Perfect Edition
Dessinateur : Keisuke Itagaki
Scénariste : Keisuke Itagaki
Traduction : Rémi Buquet
Editeur: MeianDans la 1ère partie de cette double-chronique, vous avez pu en apprendre plus sur cette Perfect Edition déployée par Meian Editions ainsi que pu découvrir les résumés des tomes 5 & 6.
Dans cette seconde partie, place aux résumés des #7 & 8, suivi de notre avis enflammé sur cette série !
L’histoire du 7ème tome, en quelques lignes…
Chapitres 33 à 49
L’entrainement de Baki dans la grotte de l’Ours se termine avec fracas et dégâts. Comment ce tout jeune homme, du haut de ses 13 ans est parvenu à terrasser ce monstre de puissance, de griffes et de crocs ?
Voyant les progrès réalisés par son fils, « Maman Hanma » décide qu’il combattra tout d’abord Youri Chakosky avant le Yakusa Hanayama.
L’histoire du 8ème tome, en quelques lignes…
Chapitres 50 à 65
C’est le tome conclusif de cet Arc centré sur le passé de Baki, avec en apothéose une terrible confrontation au sommet d’une tour. On n’ira pas plus loin dans le descriptif, tant il y a des retournements de situations et on s’en voudrait vraiment de vous spoilier divulgacher ce qu’il se passes derrière les vitres blindées de cette tour !
Ceci dit, les derniers chapitres de ce #8 remontent encore un peu plus le temps en nous contant la rencontre entre l’Ogre et son épouse…
Ce qu’on en a pensé…
On va mettre les pieds dans le plat directement : suivre une telle série, en mode édition Perfect et dont les tomes sortent par 4 fait mal au compte en banque ! D’autant plus dommage qu’à l’inverse d’un « Karakiru Circus », les 330 pages de chaque volume s’enfilent très vite.
Mais en revanche…. On est fourni en abondance en matière de combats, d’intensité et de testostérone !
Quel kiff de suivre les combats et les entrainements de Baki ! Sur une simple double-page, on peut éprouver une excitation presque bestiale puis directement être révulsé en tournant la page, avec une technique arrachant les nerfs ou brisant une côte…
Dans le 5ème tome, l’auteur nous dévoile la jeunesse de Baki, lorsqu’il était encore la pire des brutes, craint par toutes les racailles et décochant des coups pour chaque mauvaise action dont il était témoin…
Il nous emmène aussi découvrir l’entrainement avec son père en pleine nature, face à la faune ou avec Andoh le géant ; ou encore dans ses séances de renforcements musculaires, derrière les vitres et les murs des hautes tours de la société gérée par … sa mère Emi Akezawa !
Cette dernière organisera secrètement la rencontre entre le Yakuza le plus fort et son propre fils, Baki !?! Brr… une vraie famille de pure psychopathe !
C’est un vrai miracle que notre jeune héros n’ait pas hérité des gênes corrompues de ses 2 parents !?!
L’influence du monde de la Boxe est prégnante aussi dans les combats proposés : bien que les combats soient en free style, ce sont toujours (pour l’heure ?) les boxeurs qui sont les plus mis en avant. Mieux même : tel un Takamura (de la série « Ippo », chez Kurumada), voici que notre mangaka destine son champion mondial de boxe Youri Chakosky à suivre la destinée du seul (vrai !) champion de Boxe « Evander Holyfield » à avoir été sacré dans 2 catégories différentes….
Enfin, ça c’était AVANT qu’il ne décide que son Yakuza ne fasse capoter tout et retourne le Game du champion du Monde !!! Vraiment, on reprend ce qu’on vient de dire : AUCUN respect de ce noble Art qu’est la Boxe ;)
Pourtant… que cette séquence était jouissive, avec ce combat improvisé dans les couloirs du stade, alors que les commentateurs officiels et l’adversaire de notre boxeur s’échauffent l’un le corps et les autres la voix et le public…. Du grand Art !
Presque l’intégralité de ces 4 opus nous content donc des événements antérieurs à ceux de la trame principale. L’auteur fait ainsi un coup double :
- Il donne du corps à ses personnages principaux (on comprend déjà mieux l’acharnement de Baki à vouloir terrasser son paternel)
- Mais surtout, il étoffe le Lore de la série en faisant intervenir des personnages charismatiques neufs et potentiellement réexploitables plus tard dans sa trame principale. Très intelligent de sa part, d’autant qu’ainsi il peut varier les situations (les combats ne se déroulent pas exclusivement sous le Dôme…).
Vous l’avez donc compris : cette série n’est pas à conseiller à un public trop jeune, mais s’adresse aux grands ados/adultes qui se shootent à l’adrénaline pur jus !
Pour en savoir (encore) + …
Les éditions Meian ont la bonne idée de permettre de souscrire à leur formule d’abonnement, permettant d’avoir dès leur sortie les tomes, agrémentés de chouettes goodies.
Si la série vous intéresse, on vous conseille vivement cette formule ! (cliquez donc sur le bouton ci-dessous pour savoir comment faire).
Milan Morales