Gamaran
Dessinateur : Yosuke Nakamaru
Scénariste : Yosuke Nakamaru
Editeur: Kana
Précédemment, dans Gamaran, le tournoi ultime…
Deux ans ont passé depuis la fin du légendaire Grand Tournoi d'Unabara durant lequel de nombreux combattants ont risqué leur vie afin de déterminer qui était le plus fort d'entre eux. Iori Sengoku, devenu le "guerrier sans égal", reçoit une invitation de la part du shogunat Tokugawa. Il va devoir défendre son titre. Ses adversaires seront des combattants triés sur le volet par le gouvernement. Leur nom : les Cent Lames du Shogunat.
Que le Tournoi Ultime commence !
L’histoire de ce #11 en quelques lignes…
Chapitres 87 à 95
Le terrible dragon Tsuchiryû aura vite eu raison du très jeune adversaire du Shogunat et ce malgré sa fantastique épée d’Ôka.
Un autre duel à mort prend lieu ensuite, entre Rin Kaido (du Shogunat,10ème des cent lames) et Shigure Nakamura (école Muho, 13ème) : rapidement expédié, ce combat laissera place à une rencontre politique puis au combat entre la disciple d’Iori Sengoku et l’ogre Bihômaru du Shogunat
Qu’a-t-on pensé de ce 11ème volume…
Vous ne connaissez pas encore la série ? Ca tombe bien : en parcourant juste le premier chapitre de ce tome 11, vous aurez un parfait aperçu de l’essence même de ce shônen : des combats sanglants et sans pitié, une mise en page très dynamique et fluide ainsi qu’un éventail d’armes blanches aussi hétéroclites qu’effrayantes…. Vous ajoutez à cela une histoire certes classique, mais diablement efficace et vous aurez ainsi une très bonne idée de la teneur de cette série !
Cependant, et si vous avez lu notre chronique du volume précédent, vous savez que nous avions été passablement déçu par ce tome : pas d’avancée majeure dans l’intrigue principale et le choix tant annoncé que Gamaran devait poser avait été au final reculé. Aurons-nous réponse à ces interrogations ? Avec notre jeune héros en couverture de ce volume, on pouvait l’espérer…
Après avoir encore joué les longs silences dans ce même premier chapitre, enfin Yosuke Nakamaru (le mangaka) nous dévoile son jeu : il y aura bien trois camps qui vont s’affronter à mort avec 3 grands guerriers : l’école Muho a un nouveau chef : Gamaran !
Son but : mettre à bas le pouvoir du Shogunat, qui ne voit en son école qu’un outil d’assassinat ; ensuite, Gamaran dissoudra l’école Muho.
Le changement dans la politique force l’homme fort du Shogunat a organisé une rencontre secrète avec son grand rival, Iori Sengoku toute séance tenante. Son objectif : s’assurer que son rival tuera bien son ancien disciple Gamaran s’il doit le rencontrer lors du tournoi !
Un dernier point qui nous chagrine toujours dans ce type de récit : le rôle de la femme est toujours soit celui de s’élever pour atteindre le même statut que l’Homme, soit d’être prise pour enfanter… Alors que ce bon gros stéréotype bien primaire avait été épargné à Ran, il a fallu que l’auteur tombe dans cette facilité scénaristique ; on est sur à 100% qu’elle sera secourue par son mentor (dont elle est évidemment amoureuse) et qu’elle abandonnera ensuite le tournoi en ayant prouvé qu’elle fait partie des meilleures sabreuses…. Triste, triste…
Mais que ce poncif du genre ne vous fasse pas passer à côté de la série : "Gamaran – l’ultime tournoi" est un Seinen très classique dans sa construction, mais ô combien efficace ! On en redemande !
L’éditeur Kana annonce le volume 12 en sortie pour début Mars déjà…. A peine le temps de souffler donc (Au japon, la série en est actuellement au #18).
Milan Morales