Dessinateur : George MORIKAWA
Editeur: Kurokawa
L’histoire du tome 16 en quelques lignes…
Ce qu’on en pense…
En préambule : Amateur de poésie et de fraîcheur, Takamaru et ses blagues de cul stupides sont de retour ! Pourtant, l’effet comique n’est pas celui que l’on croit et je dois avouer avoir ris en découvrant la chute de ce gag ! (Honte sur moi…)
Ceci étant évacué, attaquons-nous réellement à l’histoire de ce tome…. Comme à l’accoutumée, notre Ippo se la joue humble (voire trop !) face à ses futurs adversaires, en voulant juste confronter son style aux leurs…. Rââh, on n’est plus sur un petit ring de boxe, là ! Faut qu’Ippo s’enhardisse ! Peut-être pas en se montrant aussi présomptueux que Takamura, champion du Monde qui vise un troisième sacré dans une nouvelle catégorie, les SupersMoyens, mais qu’il s’affirme un peu, bon sang !
La particularité de ce nouvel adversaire, comme nombre de boxeurs mexicains, est son jab long & rapide : il ne déplie ni l’épaule ni le coude quand il frappe.
Face à lui, on a l’impression que le gant grossit et il est difficile de voir le coup venir ! De plus, ces coups sont difficiles à prévoir car vu qu’ils partent toujours de la même position, il peut effectuer très facilement des variantes : uppercuts, crochets longs ou courts…. Alfredo Gonzales est l’adversaire idéal pour Ippo, vu qu’ils boxent tout à fait de la même façon que le Champion Ricardo Martinez (prochain adversaire d’Ippo)! Il y a cependant quelque chose de fondamentalement différent entre ces 2 différents boxeurs : Si le Champion en titre est quelqu’un d’altruiste, élevant la boxe au rang d’un Art, Alfredo a lui un côté plus sombre, un instinct plus sauvage…
Tout autre chose : un détail pour certains sans doute, mais qui fait partie de ces petits choses qui nous immergent un peu plus encore dans une histoire : on l’a déjà évoqué dans nos précédentes chroniques, mais le changement de typographie pour nous faire comprendre que les protagonistes parlent une autre langue est une idée absolument géniale ! Je n’ai pas pu m’empêcher d’entendre un accent « mexicain » dès qu’Alfredo prenait la parole !!! J’adore ce genre de petits détails.
Pour clore cette chronique, ce tome 16 représente une belle entrée dans la série pour qui voudrait la commencer mais qui aurait peur de ne pas comprendre l’histoire, vu les 103 ( !!!) tomes précédents ; si l’histoire suit son cours, on peut vraiment débuter la lecture de ce tome sans crainte. L’ami Georges (Morikawa, le mangaka) ménage régulièrement au fil des tomes très intelligemment des portes d’entrée de ce type pour les nouveaux lecteurs.
Au final, ce tome introductif est extrèmement bien équilibré, présentant les différentes forces en présence…. C’est un coup de cœur donc car en refermant ce tome, on n’a plus qu’une envie : que le gong retentisse et que le match commence (dans le prochain tome) !
Bien vu donc, c’est le parfait tome pour se lancer !
Milan Morales