Avis :

Haaa !  Voici venu le cinquième et dernier volume de Shinobi Gataki ! 

Série qui nous avait autant plu au niveau du dessin hypra réaliste et travaillé de son auteur Nikiichi Tobita que déçu point de vue scénaristique avec une histoire qui aurait pu donner du bon si elle n’avait pas été mise en scène à la va vite en prenant des raccourcis gros comme des montagnes.

Car oui, le dessin fait beaucoup, mais, il ne fait pas tout…

Nous attendions cette fin qu’on espérait, peut-être, relever un peu le niveau… Alors oui, mais non.

Il fallait s’y attendre.  L’auteur a réalisé un travail fou point de vue visuel !  Les dessins sont splendides, les attaques sont impressionnantes même s’il est parfois difficile de comprendre toutes les actions dans les problèmes de découpage de cases…. Visuellement c’est un travail de titan.  Mais… cela reste visuel.

Au niveau du scénario, l’auteur nous a perdu dès les premières pages, lorsque Toranozuke a pu contrôler Byakkô, l’une des créatures protectrices que Kazemaru lui avait légué.  Comme ça d’un coup, avant c’était impossible et là, paf, c’est bon.  Bref continuons. 

Par la suite, c’est la découverte de la technique secrète qui tuent les créatures protectrices qui nous a bluffé.  Sérieusement ?  Passons également…

Ensuite, c’est Kabuto qui revient d’entre les morts !  Bin oui, il était pas mort, il devait juste se reposer… 

Je ne vais pas continuer à énumérer tous les soucis scénaristiques de ce volume car cela ferait beaucoup à lire.  J’arriverais au fait que, après maintes péripéties et rebondissements aussi rapides que fortuits, la fin est vite torchée et décevante.

J’espère que dans sa prochaine œuvre, Nikiichi Tobita, pourra mettre son talent de dessinateur au profit d’une histoire bien scénarisée qui en vaudra vraiment la peine.  C’est tout ce qu'on lui souhaite…