The Heroic Legend of Arslân
Dessinateur : Hiromu Arakawa
Scénariste : Yoshiki Tanaka
Editeur: Kurokawa
Résumé :
Après avoir décidé d'aider le prince Rajendra à monter sur le trône du royaume de Sindôra, le prince Arslân et sa troupe se voient forcés de mener une campagne militaire d'envergure en territoire hostile. La ruse sera-t'elle suffisante face à un ennemi supérieur en nombre possédant de redoutables éléphants de guerre ?
Avis :
Le tome 8 de The Héroic Legend of Arslân sort alors que le roman original vient de trouver sa conclusion finale…
Dans ce volume, nous découvrons le combat des deux armées des princes de Sindôra en quête du trône, leur père étant proche du trépas. On s’attend à un vrai carnage, le prince Gahdehvî possédant une armée de plus de cent-trente mille hommes ainsi que des éléphants de guerre contre celle de Rajendra comptant seulement cinquante mille soldats….
Et c’est ce qui arrive, mais, il y a un mais… Même si les dessins sont très bien faits et que le scénario tient la route, ce shônen, car il s’agit ici d’un shônen qui se veut clairement tout public, édulcore pas mal ce côté stressant, sanglant et sans pitié de la guerre…. Le combat se finit très vite avec l’arrivée du Prince de Parse et, pour ma part, j’avoue être un peu déçue…
Peut-être que cette histoire conviendrait mieux à un seinen qui pourrait réellement nous prendre aux tripes dans de tels moments, ce qui n’est pas le cas ici. Peut-être est-ce dû également aux traits de l’illustrateur Hiromu Arakawa qui, comme dit déjà dans une précédente chronique, sont très doux, très ronds…. Cela nuit un peu à cette histoire qui se veut dramatique, à la base.
Idem pour le combat des titans entre messire Daryûn, le chevalier noir de Parse (qui est quand même bien charismatique) et Bahadûr, l’homme bête choisi comme combattant pour représenter le prince Gahdevhî en vue de déterminer lequel deviendra le futur roi de Sindôra. Un combat rondement mené, mais qui n’a pas l’impact qu’il devrait sur le lecteur… Ce combat qui finit par faire douter le prince de Parse de la réussite de son meilleur combattant. Nous ne l’avons pas ressentie, cette peur, cette angoisse…
C’est dommage…
Toutefois, le scénario est ce qui continue à nous tenir dans ce manga, et les dessins, bien que doux, sont toujours aussi agréables à regarder… Il faut juste s’y attendre, pas de grands frissons mais de bonnes énigmes et une quête digne de ce nom !