Avis :

Dans ce deuxième volume d’Oneira, on revient sur l’enquête concernant la Duchesse et ceux tentant de la tuer. Arane, toujours accompagnée de son allié fidèle, le page Bastione, vont découvrir les subterfuges laissés par celui-ci pour éviter qu’on ne le retrouve et ainsi, prendre le pouvoir sans que personne ne s’aperçoive ou ne se doute de ses desseins peu scrupuleux…

On en apprend encore plus sur les cauchemars et leur « vaisseau », capables également de contrat dans le but que chacun y trouve son compte. Le fait d’utiliser le pouvoir d’un cauchemar pour arriver à ses fins, « concentio », un consensus. Il est donc tout à fait possible de rester conscient, même sous l’emprise d’un cauchemar.

En révélant cette histoire passée, l’auteur nous fait découvrir la naissance de Venus et le pourquoi de sa raison d’être. Une personne humaine dans lequel l’essence du veneris a trouvé refuge, autrement dit, un monstre. C’est une histoire très triste qui ne laisse pas indifférent…

Du point de vue graphique, Federica Di Meo s’améliore dans sa technique qui devient plus fluide et moins statique. On sent qu’elle commence à prendre ses aises et trouver son style dans cette histoire. L’évolution est bonne et promet d’être encore meilleure à l’avenir.

Niveau scénaristique, vers la fin, une nouvelle intrigue fait son apparition. Les démons du passé sont prêts à revenir les hanter. De quoi nous donner envie d’en avoir plus !