Oneira
Dessinateur : Federica Di Meo
Scénariste : Cab
Editeur: Kana
Résumé :
Maintenant que le cardinal Lemegeton a révélé son vrai visage, l'affrontement semble inévitable. Venus et Bastione, pris au piège, n'ont d'autre choix que de se lancer dans une sanglante bataille. De son côté, Arane, en proie au chagrin, se laisse emporter par la rage du combat, mais cet exutoire sera-t-il suffisant pour apaiser son coeur ? Un troisième volet dans les flammes et le sang !
Avis :
La minisérie franco-italienne « Oneira » poursuit son cours avec son avant-dernier tome paru chez Kana.
Il est souvent difficile de s’adapter à un style différent lorsque l’on est habitué aux mangas japonais. Federica Di Meo fait de son mieux et l’on voit ses progrès tome après tome. Mais bien que son trait soit dynamique, cela reste encore trop statique et les d’expressions sont trop figées comparé à ce que nous avons l’habitude de lire. Par contre, c’est un graphisme qui se transposerait parfaitement en format BD.
Du point de vue du scénario, les choses vont vite, on sent que la conclusion arrive. Certaines difficultés dans la lisibilité des cases apparaissent encore dues au graphisme, on ne comprend pas réellement les actions ou certains pouvoirs utilisés. L’artiste doit se « faire la main »… Cela n’aide pas à la compréhension de l’histoire qui est déjà compliquée de par ses termes (canevas, cauchemars, etc.) tout en se voulant simple dans le fond. Il est complexe de s’immerger totalement dans ce livre.
Ce troisième tome est tout en action. Deux grands combats y sont représentés. Celui d’Arane contre le cauchemar qui l’avait attaquée dans son passé, et celui de Vénus et Bastione contre Chevreul, le chambellan qui a tué la mère de Vénus et qui la recherche. Le tout est assez bien construit même si l’on aimerait plus de détails et plus de temps pour s’en imprégner. Dommage, les miniséries ont souvent du potentiel inexploité de par leur courte durée.
Le dénouement de cette histoire arrivera dans le prochain tome. Espérons que cela finira en beauté !