Avis :

Le cinquième tome de Dans l’ombre de Creamy sort alors que nous apprenons que cette série se termine avec son septième tome au Japon.  Plus que deux tomes après celui-ci et nous découvrirons la finalité de l’histoire de notre véritable héroïne qui est ici Megumi, la rivale de Creamy.

On sent un grand tournant dans ce tome.  Megumi sera l’élément central qui aidera tous les protagonistes de cette histoire.

Elle retrouve son amie Ina Kawai avec qui elle a eu tant de jalousie à l’époque où elles étaient toutes deux des idoles débutantes. Ina est désormais loin de tout cela, redevenue une étudiante vivant sa vie de manière totalement normale. Pourtant, grâce aux mots de cette simple étudiante, Megumi va retrouver l’essence de ce que représentait pour elle le fait de devenir idole. Un bon coup de boost qui va la remettre sur pied et lui donner confiance en elle…

De là, elle va apporter son soutien à Creamy lorsque celle-ci risque de rater le concert si important pour l’avenir de Parthénon Productions. La mésaventure de Creamy n’a clairement ici que pour but de nous faire comprendre à quel point Megumi a changé, faisant fi de ses anciennes rancunes.

L’anniversaire de Shingo arrive, la mangaka en profite pour épicer encore plus la relation entre lui et Megumi. En effet, le père de Shingo est bien décidé à engager son fils dans un mariage arrangé pour l’occasion.  Pour se sortir de ce pétrin, le premier intéressé demandera de l’aide à Creamy et non Megumi, ce qui enclenchera de nouvelles jalousies et le retour des travers de celle que l’on croyait avoir changée. 

Il y a un peu de déception de ce point de vue, mais l’auteure est obligée de suivre l’histoire initiale où Megumi se doit d’être la méchante.  Malgré cela, on peut la comprendre, Shingo se comporte vraiment mal avec elle, certainement de peur de ne pas être à la hauteur…

Seulement, cette façon de faire va amener Megumi à tomber dans le piège fomenté par le journaliste peu scrupuleux Snake Joe. 

La fin nous laissera en suspend sur une situation qui semble critique pour le directeur de Parthénon…