Basilisk The Ôka Ninja Scrolls
Dessinateur : Tatsuya Shihira
Dessinateur : Masaki Segawa
Scénariste : Masaki Yamada
Editeur: Kurokawa
Résumé :
L’affrontement final des deux Ninjas Kôga et Iga contre les forces du mal !!Hibiki Iga, contrôlée mentalement par Jôjin, va affronter Hachirô Kôga. La guerre entre les deux clans ninjas va de nouveau avoir lieu. Quelle va être le « futur » envisagé par nos jumeaux possédant la force incommensurable du Ôka ?
Avis :
Voici venir le dernier tome de Basilisk The Ôka Ninja Scrolls…. Jusqu’au bout, on a espéré que cette suite de la merveilleuse série qu’est Basilisk rattrape le coup pour nous offrir une fin en beauté digne de la série mère…
Et bien non.
On sent bien l’intention de l’auteur de nous porter dans son monde de fantasy poétique, mais, pour ma part, cela ne m’a pas transporté du tout.
Pourtant, le fait qu’Hibiki, mentalement contrôlée par Jôjin (qui n’est autre que Nobunaga réincarné rappelons-le) se retrouve prête à combattre son amour, Hachirô aurait pu donner matière à nous prendre au cœur. Comme dans la première série soit dit en passant…
Pendant quelques pages, on sent qu’Hachirô hésite et ne sait pas réellement comment s’en sortir sans se battre contre elle. L’auteur esquisse alors un petit tour, nous faisant croire que la tournure des choses part à l’avantage de l’ennemi. Pas mal…
Seulement, la suite est confuse. Attention gros spoil !
Hachirô fini par utiliser l’Ôka et recrée donc une réalité différente.
Nobunaga fini par avoir ce qu’il veut et gagner cette bataille qu’il avait perdu par le passé… Mais, l’auteur va nous amener dans un nouveau futur/passé et également nous faire des flashbacks à l’intérieur de celui-ci tout en continuant à nous offrir des informations sur le présent (c’est comme ça qu’on découvre que Nobunaga vit un rêve éveillé…).
Si mon explication n’est pas très claire, c’est normal. Je vous dirais bien lisez-le et vous comprendrez mais il vous faudra peut-être revenir en arrière plusieurs fois comme je l’ai fait pour y arriver…
Au final, le combat final qui se voulait tellement difficile contre Nobunaga, se termine assez facilement… La fin des deux amoureux n’égale pas celle de leurs parents, même si elle y ressemble fort. L’auteur joue la carte de la poésie et de la mélancolie jusqu’au bout, comme se veut, la plupart du temps, les séries sur les ninjas.
Pour résumer, cette série n’est pas mauvaise même si elle est remplie d’incohérences. Les dessins sont beaux et l’histoire tente de suivre la même rythmique que la première. Seulement, vouloir copier n’est pas forcément une bonne chose surtout vu la qualité de la série mère… La suite était un défi risqué.
Disons que vous passerez un bon petit moment de lecture si vous n’essayez pas de la mettre sur un même pied d’égalité que la première.