Résumé :
Depuis la grande guerre, une compagnie d’armes nommée Berühren règne sur la ville… Ils ont mis au point l’implantation de technologie d’extension de mécanismes corporels et ont ainsi créé ceux qu’on appelle « les extends ».
Jûzô Inui, aussi appelé « le Processeur », est un over-extend « Gun Slave Unit » créé par des cuirassés durant la grande guerre, un énorme révolver lui sert de tête. Pas d’une grande technologie mais tout aussi fort et coriace que ses nouveaux condisciples… Son travail consiste à régler les problèmes liés aux extends dans la ville.
Un jour, en rentrant chez lui, Jûzô retrouve son appartement dévasté. Un extend monstrueux se cache à l’intérieur et lui demande de sauver un garçon… L’over-extend accepte la mission ne pensant pas que celle-ci l’emmènera au cœur d’un véritable trafic d’enfants…
Avis :
No Guns life est un seinen de Tasuku Karasuma paru aux éditions Kana. La cover avec cet homme à tête de révolver fait un peu penser à Dorohedoro de Q. Hayashida. On trouve d’ailleurs des similitudes dans leurs univers : noirs, sombres et sales, même si dans le cas présent, les extends sont le fruit de manipulations technologiques et non transformés par la magie comme dans Dorohedoro où le héros se retrouve avec une tête de lézard…
On ouvre donc ce manga en se demandant clairement s’il va présager du bon et comment va-t-il faire pour que ce Jûzô à tête de révolver soit crédible. Au bout de quelques pages, on comprend vite que ce personnage renferme un charisme incroyable ! Fort mais également intelligent, avec du caractère et même… de l'esprit ! Tout pour plaire, oui, la tête de révolver passe presque au second plan.
Le scénario est prenant et l’intrigue captivante. L'idée du cerveau auxiliaire qui permet aux extends de ne pas créer de dommage au cerveau principal à cause de toutes leurs extensions est plutôt bonne car cela ne les rend pas invincibles. Bien que forts, il suffit de détruire ce cerveau qui se trouve sur leur nuque pour les rendre inertes. Chez Jûzô, ce cerveau se trouve à l'intérieur vu que ce dernier est un "over-extend", même s'il est moins habile que les nouveaux modèles, il est donc mieux protégé.
Bien que l’univers dans lequel évolue notre héros soit des plus sombre, No Guns Life n’est pourtant pas dénué d’humour. La gène que peut parfois éprouver ce grand costaud auprès de la gente féminine ou encore le fait qu’on ne sache pas le fusiller du regard ne sachant pas où se situent ses yeux… Tout un tas de petits passages qui font sourire !
Le dessin quant à lui est vif et rapide dans le geste, les émotions et les attitudes de chacun des personnages sont bien rendues. Même si les décors sont peu nombreux pour laisser la place aux gros plans et aux scènes d’actions, ils plantent bien le monde dans lequel évolue notre héros.
Ce manga est donc une très bonne découverte que l’on recommande ! Le tome 2 sortira le 20 janvier 2017 et on l’attend avec impatience…
Mache
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