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Chronique Comics: Flash Rebirth # 1
Barry Allen a toujours eu l’impression de rater ou d'avoir oublié quelque chose. Ce n'est que grâce à ses visions qu'il parvient à avoir de vagues réminiscences de situations ou de personnes qu’il a vécues ou croisées mais dont il ne se souvient plus. L'apparition de son neveu Wally West qu'il avait complètement oublié ou qui avait été comme gommé de sa mémoire va lui donner l’occasion de se rendre compte que c’est tout un pan de sa mémoire qui a été effacé. Mais si le retour de Kid Flash devrait le pousser à enquêter dans cette direction, il n'a pas vraiment le temps de s'y consacrer. En effet, alors qu’il est l'homme le plus rapide du monde, son travail au labo de criminologie lui donne toujours l'impression d’être arrivé trop tard puisqu’il a affaire à des personnes décédées. Cette fois, c'est son ami inspecteur de police August Heart qui va bousculer les choses à la vitesse grand V. Lors du braquage d'une fourgonnette du laboratoire S.T.A.R., Heart est soudain foudroyé par un éclair qui lui confère les mêmes pouvoirs que Barry Allen / Flash, c’est-à-dire la "Super vitesse". En réalité, il n’a pas été le seul concerné à Central City car plusieurs éclairs émanant d’une tempête venue tout droit de la "Force Véloce" ont touché diverses personnes et leur ont donné les mêmes pouvoirs. Le souci est que parmi elles, il y a aussi des individus peu recommandables qui vont utiliser leurs pouvoirs à des fins peu scrupuleuses voire malhonnêtes. Flash est convaincu qu’il pourra enseigner à ces nouveaux "bolides" la bonne direction à prendre et comment maîtriser ce nouveau pouvoir.
Mon avis : Avec le retour de Wally West, la situation va se compliquer quelque peu, ce qui laisse augurer de nouvelles difficultés et de nouvelles menaces. Car Barry Allen s’attend au pire depuis que la "Force Véloce" a littéralement donné la "Super vitesse" à tout le monde et n’importe qui.
Ayant enfin récupéré le souvenir du temps où il enseignait son savoir à Wally West, le voici à nouveau enseignant et heureux de l’être pour tous les nouveaux bolides récemment apparus.
Le scénario va devoir tenir sur la longueur car, pour le moment, l'enquête sur le retour de Wally West et ses dix années d'amnésie générale est mise de côté, la priorité étant donnée à la lutte contre un nouvel ennemi bien déterminé à faire justice soi-même. En effet, à la fois justicier, juge et bourreau, le nouveau méchant est loin d’enchanter Flash et ses nouveaux élèves, futurs alliés mais aussi futures victimes.
Les dessins sont dynamiques à souhait et débordent d’une énergie qui s’imposait pour un tel personnage. Même l'arrivée de nouveaux bolides n'a pas vraiment fait peur aux dessinateurs, en tout cas pour la partie confiée à Carmine di Giandomenico car sur les épisodes réalisés par Neil Googe et Felipe Watanabe on ressent un léger coup de mou qui est toutefois largement atténué par le travail du coloriste Ivan Plascencia dont les couleurs sont en parfaite harmonie avec les dessins et rendent l’ensemble homogène.
Si la vitesse des personnages est très bien restituée, les décors ne manquent pas non plus malgré la difficulté que cela peut représenter s’agissant de cases très riches en action et multipliant les angles de vue avec moultes plongées et contre-plongées.
Un album globalement réussi, même si l’on croise les doigts pour que ce retour (rebirth) de Wally West ne soit pas qu’un coup d’épée dans l’eau ou trop tiré en longueur et qu’il en vaille vraiment la peine sur la durée.
Ayant enfin récupéré le souvenir du temps où il enseignait son savoir à Wally West, le voici à nouveau enseignant et heureux de l’être pour tous les nouveaux bolides récemment apparus.
Le scénario va devoir tenir sur la longueur car, pour le moment, l'enquête sur le retour de Wally West et ses dix années d'amnésie générale est mise de côté, la priorité étant donnée à la lutte contre un nouvel ennemi bien déterminé à faire justice soi-même. En effet, à la fois justicier, juge et bourreau, le nouveau méchant est loin d’enchanter Flash et ses nouveaux élèves, futurs alliés mais aussi futures victimes.
Les dessins sont dynamiques à souhait et débordent d’une énergie qui s’imposait pour un tel personnage. Même l'arrivée de nouveaux bolides n'a pas vraiment fait peur aux dessinateurs, en tout cas pour la partie confiée à Carmine di Giandomenico car sur les épisodes réalisés par Neil Googe et Felipe Watanabe on ressent un léger coup de mou qui est toutefois largement atténué par le travail du coloriste Ivan Plascencia dont les couleurs sont en parfaite harmonie avec les dessins et rendent l’ensemble homogène.
Si la vitesse des personnages est très bien restituée, les décors ne manquent pas non plus malgré la difficulté que cela peut représenter s’agissant de cases très riches en action et multipliant les angles de vue avec moultes plongées et contre-plongées.
Un album globalement réussi, même si l’on croise les doigts pour que ce retour (rebirth) de Wally West ne soit pas qu’un coup d’épée dans l’eau ou trop tiré en longueur et qu’il en vaille vraiment la peine sur la durée.