Adieux
Série: Le train des Orphelins #8
Auteurs: Philippe Charlot, Xavier Fourquemin
Editeur BD: Grand Angle
Une chronique BD: Génération BD
Présentation du livre
Dans les années 1920, Lisa élue maire de Cowpoke Canyon sous les applaudissements de ses concitoyens, choisit la veuve Goswell pour occuper le poste de shériff. Le temps est enfin venu pour les femmes de participer activement à la gestion de la ville!
La construction de la maison des orphelins décidée par Lisa touche à sa fin grâce à l'aide apportée par Lee et sa bande. Quant à Joey, le jeune protégé de Lisa, il ne voit pas d'un bon œil les tentatives d'approche de Lee pour conquérir Lisa et met tout en œuvre pour faire échouer la manœuvre.
Et pour ne rien arranger, l'arrivée d'un agent de la North Pacific, venu contrôler les ventes et les occupations illégales des terrains de la compagnie, menace l'avenir de Cowpoke Canyon en plein essor.
Septante ans plus tard, le vieux Joey est arrivé en Irlande, sur la terre de ses ancêtres. Mais sa route le mène plutôt à la rencontre de la petite Louisa, vivant seule avec son père sur une petite île du Connemara. Durant le trajet, Joey est accompagnée par Aileen dont il continue de douter de l'existence réelle. Arrivé au bout de son voyage, Joey finira-t-il par trouver ce qu'il était venu chercher? Et donner un nouveau sens à sa vie...
L'avis de Gladys
Ce huitième tome, intitulé "Adieux", siffle la fin du voyage du "Train des Orphelins".
Cette saga fut inspirée par un pan douloureux et méconnu de l'histoire contemporaine nord-américaine, déniché par le scénariste Philippe Charlot auprès d'un ami musicien américain.
Il s'agissait du premier programme de (dé)placement d'enfants connu sous le nom de "Orphan Train Riders". Entre 1854 et 1929, plus de 250.000 enfants blancs vivant dans des orphelinats surpeuplés des grandes villes de la Côte Est, furent déplacés en train et placés dans des familles rurales du Middle West, bien souvent pour servir de main d'œuvre bon marché.
Si les premiers tomes de cette saga étaient principalement enrichis par ces faits historiques, la fiction avait pris peu à peu le dessus dans les tomes suivants, plus légers mais toujours aussi émouvants, avec un éclairage appuyé sur les conditions de la femme et du travail forcé des orphelins dans l'ouest américain du XXème siècle.
Ce dernier tome poursuit sur ces thématiques dans les scènes du passé avec un ton résolument humoristique, qui détonne avec la tonalité plus émouvante de la quête de Joey dans les scènes contemporaines.
Cet ultime tome permet de mettre un point final au récit, mais pour moi ce quatrième cycle n'était pas indispensable pour conclure la série.
Dans les années 1920, Lisa élue maire de Cowpoke Canyon sous les applaudissements de ses concitoyens, choisit la veuve Goswell pour occuper le poste de shériff. Le temps est enfin venu pour les femmes de participer activement à la gestion de la ville!
La construction de la maison des orphelins décidée par Lisa touche à sa fin grâce à l'aide apportée par Lee et sa bande. Quant à Joey, le jeune protégé de Lisa, il ne voit pas d'un bon œil les tentatives d'approche de Lee pour conquérir Lisa et met tout en œuvre pour faire échouer la manœuvre.
Et pour ne rien arranger, l'arrivée d'un agent de la North Pacific, venu contrôler les ventes et les occupations illégales des terrains de la compagnie, menace l'avenir de Cowpoke Canyon en plein essor.
Septante ans plus tard, le vieux Joey est arrivé en Irlande, sur la terre de ses ancêtres. Mais sa route le mène plutôt à la rencontre de la petite Louisa, vivant seule avec son père sur une petite île du Connemara. Durant le trajet, Joey est accompagnée par Aileen dont il continue de douter de l'existence réelle. Arrivé au bout de son voyage, Joey finira-t-il par trouver ce qu'il était venu chercher? Et donner un nouveau sens à sa vie...
L'avis de Gladys
Ce huitième tome, intitulé "Adieux", siffle la fin du voyage du "Train des Orphelins".
Cette saga fut inspirée par un pan douloureux et méconnu de l'histoire contemporaine nord-américaine, déniché par le scénariste Philippe Charlot auprès d'un ami musicien américain.
Il s'agissait du premier programme de (dé)placement d'enfants connu sous le nom de "Orphan Train Riders". Entre 1854 et 1929, plus de 250.000 enfants blancs vivant dans des orphelinats surpeuplés des grandes villes de la Côte Est, furent déplacés en train et placés dans des familles rurales du Middle West, bien souvent pour servir de main d'œuvre bon marché.
Si les premiers tomes de cette saga étaient principalement enrichis par ces faits historiques, la fiction avait pris peu à peu le dessus dans les tomes suivants, plus légers mais toujours aussi émouvants, avec un éclairage appuyé sur les conditions de la femme et du travail forcé des orphelins dans l'ouest américain du XXème siècle.
Ce dernier tome poursuit sur ces thématiques dans les scènes du passé avec un ton résolument humoristique, qui détonne avec la tonalité plus émouvante de la quête de Joey dans les scènes contemporaines.
Cet ultime tome permet de mettre un point final au récit, mais pour moi ce quatrième cycle n'était pas indispensable pour conclure la série.