La chair de mon sang
Série: Roma #4
Auteurs: Pierre Boisserie, Chantal Chaillet, Eric Adam, Didier CONVARD, Christian Gine, Antoine Quaresma
Editeur BD: Glenat
Une chronique BD: Génération BD
781 ans après la fondation de Rome, la malédiction de Ker la déesse continue de peser sur les familles Léo et Aquilla. Nous sommes en 37 de notre ère. Après avoir passé la soirée chez des amis, le sénateur Nautius Aquilla et sa sœur retournent chez eux. Les rues ne sont pas sûres mais Nautius est confiant. Qui pourrait s'attaquer à un sénateur? Malheureusement, à quelques coudées de chez eux, il rencontre une bande de fêtards ivres. Nautius assiste impuissant au viol de sa sœur. Il est doublement impuissant car il reconnaît le violeur et même son statut de sénateur ne peut rien contre lui.
Quinze années plus tard, après la mort de l'empereur Tibère dans d'obscures circonstances, Caligula est le troisième empereur à régner sur le monde romain.
Ker la déesse va trouver en lui l'opportunité de se libérer de sa prison et par la même occasion libérer les ténèbres pour assouvir sa vengeance.
Mon avis
Trois scénaristes sont commandés pour réaliser le quatrième tome de la série imaginée par Gilles Chaillet. Il s'agit d’Éric Adam, de Pierre Boisserie et de Didier Convard. L'intrigue se développe un peu comme pour les albums précédents. La déesse Ker cherche en des esprits plus faibles et instables l'occasion de se venger des familles Leo et Aquilla.
Le récit est ici centré sur Caligula, un empereur décrit comme fou qui règne par le sang, le viol et la terreur. La personnalité de Caligula conjuguée aux noirs desseins du Palladium va rendre l'histoire beaucoup plus violente et crue que les précédentes.
Au dessin, nous retrouvons Christian Gine qui avait déjà collaboré avec Gilles Chaillet dans les Boucliers de Mars. Il garde son propre style. Son trait est donc assez différent de ses prédécesseurs. Ce n'est pas dérangeant. Les personnages sont expressifs et il nous offre de très beaux décors.
Bref, ce quatrième tome reste dans la continuité des précédents. A découvrir pour les amateurs d’histoire de Rome.
Tad