Série: Adam et Elle #1
Auteurs: Gwen de Bonneval
Editeur BD: Glenat
Une chronique BD: Génération BD
Adam est un mec pas très différent des autres… Depuis qu’il s’est fait larguer, il se bourre régulièrement la gueule avec ses potes dont Vincent, un ami un peu foireux qui lui a promis de faire le scénario de son prochain album de bd.
Adam va cependant renouer avec une ex, Juliette, qui a beaucoup changé depuis la dernière fois qu’ils sont sortis ensemble. Juliette est plus mature et indépendante et Adam commence à être amoureux d’elle.
Comme les choses ne sont jamais simples et que Adam a un esprit un peu tourmenté, il va écrire à Juliette en se faisant passer pour un inconnu et en lui déclarant sa flamme. Juliette va raconter cela à Adam qui y verra une marque de confiance sauf que Juliette va accepter le rendez-vous que lui propose cet inconnu sans lui en parler…
Adam va alors proposer à un ami de jouer le rôle de cet inconnu.
Adam et Elle peut être comparée à la mélodie de la vie. Si l’harmonie y est belle, les fausses notes ne sont jamais éloignées… La vie d’Adam et Juliette ne sont que les reflets de la vie de tout un chacun. Adam, prénom prédestiné à entrevoir des relations compliquées avec la femme en quête d’un paradis improbable, adopte un comportement tortueux vis-à-vis de la femme qu’il aime. Juliette, le prototype de la femme qui aime séduire et être séduite par son Roméo, va difficilement pouvoir dire non à l’appel d’un admirateur, même inconnu
Encore un album atypique présenté par la collection 1000 feuilles de Glénat. Ici aussi, les personnages se lancent dans des relations improbables alors que l’appel d’une relation normale n’est finalement pas si éloignée… Ce n’est pas pour rien qu’une allusion aux paroles de la chanson de Gainsbourg « Je t’aime, moi non plus » se retrouve dans l’album.
Gwen de Bonneval entame ici un tout autre style scénaristique que celui de « Bonneval Pacha » (chroniqué sur cet site) où les sentiments vécus par les personnages ne sont jamais très éloignés de la réalité.. J’avoue par contre avoir un peu de mal à accrocher au dessin de Michaël Sterckeman mais c’est probablement une question d’affinité ou de goût…
# 2