Le roi est mort, vive le roi !

À peine ai-je fait mon deuil du regretté Doggybags, disparu trop tôt et de manière inattendue que je me remets à chroniquer un nouveau Doggybags Lowrider, 8 mois plus tard !

Rendez-vous compte ! Un concept original: 3 mini stories un brin série B, gore à souhait, emballées dans de fausses pubs qui caricatures notre société actuelle, accompagnées de leur petit article qui va bien qui étaye le sujet abordé d’une façon plutôt intéressante. Noooon cela n’a rien à voir avec feu Doggybags ! Nooooon ce n’est pas du réchauffé, cela s’appelle Lowrider et c’est une collaboration avec Mad Movies. Rien à voir puisqu’on vous le dit.

Je n’arrive pas à me décider : coup de génie, bluff, roulage intégral dans la farine ?
En réalité, je m’en contrebalance, voilà la vérité. Trop heureux que je suis de tenir en main la dernière création du Label 619 !!! J’y ai vraiment cru à leur histoire, et c’était peut-être vrai, en partie, presque, mais qu’importe, pour moi DoggyLowriderbags, c’est ce qui se fait de mieux dans l’univers du Comics européen. Rien que ça.

C’est reparti pour un tour, j’étais déjà curieux de lire le prochain numéro même avant d’avoir terminé celui-ci. Je redécouvre cette impatience que je croyais perdue d’attendre le tome suivant et de me délecter de toutes les crasses que la team RUN a pu injecter dedans ! Impatient de découvrir de nouveaux talents, ou de génies que je ne connaissais pas.

Parce que c’est cela l’essence même de ces projets, la découverte de talents. Sortir de sa zone de confort, étendre son savoir et peut-être même salir son slip de temps en temps. Et on en redemande ! C’est très bien réalisé parce que mine de rien, il y a un travail considérable sur la réalisation de cette série. Le diable est dans les détails et il y en a à foison ici. Construire des histoires de plus ou moins 35 pages, ce n’est pas un exercice facile. Ça doit rester lisible, prenant, dynamique et percutant. Il y a donc certainement un gros boulot d’écriture, de scénario et de graphisme derrière tout cela.
De plus, cerise sur le gâteau, un des piliers du Label 619, Florent Maudoux, nous fait l’honneur de clore ce premier numéro !!! Woaw !!! Maudoux c’est la série Freaks Squeele et consorts, Rouge, Funérailles, …

Je reste persuadé d’être le seul à lire Doggybags et maintenant Lowrider, j’espère me tromper et j’espère que vous aurez un jour le cran (si ce n’est déjà fait) de vous plonger dans ceux-ci, le voyage en vaut le coup ! Du moment que vous gardiez l’esprit ouvert et que vous vous accrochiez à votre slip, vous ne regretterez pas cette plongée dans l’inconnu. Rappelez-vous : sortir de sa zone de confort.

Et pour vous donner encore plus envie, allez voir le trailer réalisé pour l’occasion: Youtube