Mon avis:

C’est au travers un thriller politique que nous revient Aquaman pour sa version rebirth.

Tiraillé entre deux mondes, ses mondes avec d’un côté la terre, où il est vu comme « l’homme qui parle aux poissons » et non comme un membre à part entière de la Justice League, n’ayant pourtant rien à envier à la force de Superman. Et de l’autre côté, le roi des Atlantes et de l’océan, rôle que certains sous l’eau n’acceptent pas, lui qui a du sang de rampants dans les veines…

C’est donc dans ce malaise que notre héros tente coûte que coûte d’ériger un pont entre ces deux nations et ainsi assurer la paix. C’est malheureusement sans compter sur son ennemi juré, Black Manta qui a décidé de tout faire pour anéantir Aquaman et son royaume. Celui-ci va pouvoir compter sur un allié inattendu et tout aussi hargneux envers l’Atlantide: l’organisation N.E.M.O.

Tous les ingrédients sont réunis pour mettre le feu aux poudres!

C’est un premier tome qui démarre à cent à l’heure et ne laisse aucun répit à Aquaman, Mera et toute son équipe fidèle et loyale. L’occasion pour Dan Abnett de revenir sur les bases de notre héros, plus proche de son univers que par le passé et d’aborder des sujets sensibles comme le terrorisme, le racisme, l’écologie, le protectionnisme, la fermeture des frontières.

Visiblement beaucoup reproche à ce tome un côté trop classique qui pour ma part m’a beaucoup plus! Les thèmes abordés y sont un vrai plus et rajoute du piquant à une histoire qui ne nous laisse aucun temps de pause! Le graphisme est en phase avec l’action et le tout forme un bon moment en compagnie d’Aquaman, vivement la suite!

Et pour finir cette chronique, je dois avouer avoir été ravis de voir qu’Aquaman ne s’était pas transformé en khal drogo, DC n’a pas (encore) succombé au nouveau The Rock!