Mon avis:

En refermant ce tome de Hellboy, c’est comme si l’on avait refermé une adaptation de contes d’Edgar Allan Poe. Les histoires sombres qui y sont narrées sont soutenues de graphismes en parfaite adéquation avec l’ambiance.
Les dessins de Duncan Fegredo suivis de Garry Gianni sont torturés à souhait, presque comme des gravures concernant ce dernier. Les couleurs ajoutent tout autant d’épaisseur aux récits et nous embarquent sans ménagements dans les méandres de ces récits.

Récits qui ne nous apprendront quasi rien de nouveau sur Hellboy, dans sa jeunesse tout d’abord, ensuite à un âge adulte, mais ce n’est pas la prétention de ceux-ci.
Nous l’accompagnons brièvement dans sa vie tourmentée, rien de plus. Cela nous donne l’impression de le connaitre un peu plus, sans vraiment y comprendre grand chose…

C’est un livre qui se lit en se laissant porter par le courant, sans rien attendre en retour. C’est beau, sombre comme il se doit et d’une longueur parfaite. On ne s’ennuie pas et ne s’en lasse pas non plus. C’est là un bel essai qui s’ajoutera à une collection bien épaisse de l’univers de Hellboy!