La fille des nuages
Dessinateur : Christophe Ferreira
Coloriste : Christophe Ferreira
Scénariste : Richard Marazano
Editeur: Dargaud
Milo et Valia passe du bon temps ensemble, c’est-à-dire qu’ils continuent à se chamailler… Milo met à profit ses super pouvoirs pour… tresser une épuisette en eau afin d’attraper les écrevisses.
C’est précisément lors d’une partie de pêche au bord du lac que lui et Valia découvre le corps inanimé d’une femme, flottant sur la surface de l’eau. Cette apparition de curieuse se fait de pair avec l’érection de trois gigantesques ronces verticales dont une en plein milieu du village…
Lorsque la jeune fille inanimée reprend ses esprits, elle explique à Milo et Valia qu’elle est une princesse nommée Sarah qui a dû quitter son royaume (d’un autre monde) afin de trouver un sorcier détenant un grand pouvoir. Mais en atterrissant dans le monde de Milo, Sara a emmené avec elle de manière involontaire des hurleurs d’Orion ; ceux-ci plongent en catalepsie et paralysent les êtres qu’ils rencontrent. Ils drainent ensuite leur énergie et se nourrissent de leur esprit. Ils sont particulièrement hideux avec leurs quatre bras et leur grande bouche pleine de dents…
Comme la horde de hurleurs devient de plus en plus conséquente, Sarah, Milo et Valia n’ont d’autres choix que d’’escalader les ronces géantes. Tout en haut des ronces, au-delà du ciel, Milo et Valia vont rejoindre le monde de Sarah.
Milo va apprendre que Sarah et sa mère comptent sur lui pour libérer le peuple de ce monde et en particulier le père de Sarah. Pour cela, il va devoir développer de vrais super pouvoirs…
Début du troisième diptyque (chaque aventure se passe en deux tomes) pour le monde de Milo. On ne change pas des ingrédients qui gagnent et la recette Milo reste inchangée : des pouvoirs, des autres mondes, des problèmes à résoudre parsemé de petites touches d’humour.
Les afficionados de la série seront très contents de découvrir un nouveau monde et de nouveaux personnages. Il faut dire que l’autre nouveau côté ne manque pas de style aves des bateaux semblant survoler plutôt que flotter au-dessus des grands espaces… L’idée des tiges géantes est également plutôt sympa.
Le monde de Milo évoque donc un monde fantastique plutôt soft qui convient bien à un public âgé entre 8 et 12 ans, il ne tombe pas dans le piège d’une violence gratuite et garde même une dimension poétique. Même les monstres ne font pas trop peur (ils me font penser un peu à ceux de Trondheim).
Le style du dessin est proche de celui de certains mangas, avec une mention spéciale pour les couleurs fort lumineuses…