Chronique BD: Atalante, la légende # 10

: Blackbolt; BD; 14 décembre 2017

Chronique BD: Atalante, la légende # 10

Les Hordes de Sargon

Série: Atalante. #10
Auteurs: Didier Crisse, Didier Crisse au story-board et Grey au dessin, Luc Besson
Editeur BD: Soleil

Une chronique BD: Génération BD

La quête de la toison d'or est à présent loin derrière les Argonautes et Atalante. Aujourd'hui, chez les Amazones, Atalante profite de chaque instant, retrouvant un bien-être qu’elle croyait perdu à jamais. Vivre parmi ces guerrières de renom aux côtés de leur reine Hyppolytée est un honneur pour elle. Atalante se sent bien chez les Amazones où elle semble avoir enfin trouvé sa place. Lors d’une visite du domaine, elle retrouve Héraclès qui est retenu prisonnier par la reine qui lui fait payer l'affront qu'elle a essuyé de sa part dans le passé. Tout semble donc se dérouler paisiblement, même si l’une des guerrières qu'Atalante a battue à la course lui en veut au point de la défier, quand Sargon, l’ennemi des Amazones, lance une attaque aussi soudaine qu’inattendue contre la reine Hyppolytée. Ce sera l’occasion pour Héraclès de prouver sa bonne foi en aidant les amazones à éviter un piège dans lequel la reine, aveuglée par la passion et la colère, allait foncer tête baissée. Atalante et deux amazones vont accompagner Héraclès pour mener à bien une mission d’infiltration dans les rangs de Sargon.

Mon avis: Atalante fait partie de ces séries divertissantes par excellence. En effet, elle ne se prend pas au sérieux et nous offre à chaque fois une aventure sur fond de mythologie grecque. Certes, le récit fait la part belle aux adaptations et/ou uchronies, mais se laisse parcourir en nous offrant une version épique et drôle à la fois. Crisse maîtrise toujours aussi bien son personnage et depuis l'arrivée d'Héraclès, a encore ajouté une dose de testostérone. Ce dixième tome ne déroge pas à la règle et l’amitié qu’il a nouée avec Atalante durant ces aventures se renforce un peu plus au fil des albums.
Si Crisse pilote le scénario et le story-board – une manière pour lui de garder la main sur sa création – le dessinateur Grey relève le défi haut la main. Les Amazones sont évidemment toutes charismatiques, belles à croquer, très musclées et pleines de vie, mais il ne néglige pas les chevaux, très bien représentés et pleins de vie également, ni les autres personnages. Les décors pourtant nombreux et agréables semblent passer au second plan pour ne pas détourner l’intérêt du lecteur sur ces femmes guerrières.
Les couleurs de Frédéric Besson épousent parfaitement l'ensemble et donnent de la profondeur au dessin.
Un bon moment de lecture sans se prendre la tête, léger et distrayant.

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