Chronique BD : L'envolée sauvage # 4

: Blackbolt; BD; 30 juillet 2013

Chronique BD : L'envolée sauvage # 4

La boîte aux souvenirs

Série: L'envolée sauvage #4
Auteurs: Laurent Galandon, Hamo
Editeur BD: Grand Angle

Une chronique BD: Génération BD

Histoire:

1942, Ada et Lucja ont été cachées par leur tante dans un train à destination de la zone libre. Ils vont y faire la connaissance de Théodor, troisième petit voyageur clandestin silencieux, qui se cache lui aussi dans un wagon. À l’arrivée, tous trois sont recueillis par les Zilbermann, membres du réseau O.S.E. (Oeuvre de secours aux enfants) qui les conduisent dans leur école, située dans un lieu tenu secret, où ils retrouvent d'autres enfants dans la même situation. Là, ils découvrent un mystérieux cuisinier romanichel de l'école, Gabor, qui les impressionne tous.

Un jour, alors qu'ils sont partis en ville faire les courses de l'école, Mr Zilbermann et l'un des petits réfugiés, Moshé, sont arrêtés puis interrogés par la milice française. Sous la menace et la torture, ils vont vite avouer que l'école héberge des enfants juifs et ils mèneront même la milice jusqu'à eux.

Alors qu'il inspirait la peur, finalement Gabor va in extremis sauver les enfants en leur faisant quitter l'école. Dans leur fuite, ils se divisent en deux groupes menés par Ada et Isaac pour rejoindre plus facilement la Suisse. Mais tous deux se sacrifieront en se laissant capturer afin de sauver les petits.

Mon avis:

Belle et tendre histoire de familles juives durant l'occupation. Galandon ( Cahier à fleurs, L'enfant maudit, Gémélos, Les innocents coupables, etc.) nous offre un second cycle de qualité tout aussi entraînant que le premier grâce aux nombreux rebondissements que vivent ces enfants abandonnés devenus orphelins qui vont fort heureusement trouver refuge auprès des réseaux clandestins au lieu de devenir des gamins de rue sans avenir.

Le dessin précis et travaillé de Hamo (Noirhomme, Special Branch) colle parfaitement au récit auquel il donne de la profondeur en respectant la tendresse de personnages comme Doria ou Jacob mais aussi et surtout des gamins, le tout agrémenté de quelques passages imaginaires traités en bichromie.

Un bel album qui rend hommage à ces réseaux sans lesquels rien n'aurait été possible.

BD Classic

Chronique BD : L'envolée sauvage # 4

A propos de L

Autres chroniques de la série

Identification (2)