Demon Slave
Dessinateur : Yôhei Takemura
Scénariste : Takahiro
Traduction : Pierre Giner
Editeur: KurokawaPrécédemment dans Demon Slave…
Un jour, de mystérieuses portes dimensionnelles font leur apparition en plusieurs endroits du Japon.
Ces portes donnent accès à un monde extra- dimensionnel appelé « monde de Mato », ou seules les femmes peuvent acquérir un pouvoir spécial en mangeant un fruit appelé « pêche de Mato ».
Ces pouvoirs sont essentiels pour repousser les attaques des démons habitant ce monde. C'est pour les terrasser que furent créés les « escadrons anti-démons ».
Alors que Yûki s'est perdu dans le monde de Mato, Il va faire la connaissance de la ravissante Kyôka Uzen, commandante du 7e escadron anti-démons.
Grâce au pouvoir de celle-ci, Yûki peut libérer la puissance cachée en lui et battre ses adversaires. Yûki s'est retrouvé à travailler comme concierge et homme à tout faire au quartier général du 7ème escadron.
Après la bataille contre Kûsetsu, tous les escadrons sur Mato sont en état d'alerte maximal et leurs membres sont alors soumis à des entraînements de plus en plus intensifs. Pendant ce temps, les Yaraijin se préparent à lancer une attaque massive et coor-donnée, furieuses d'avoir perdu l'une des leurs...
Les Yaraijin ont décidé d'utiliser des « disciples », des humaines qui ont reçu la puissance des Yaraijin pour attaquer les escadrons antidémons.
Parmi elles, Yumeji, une ancienne commandante du 7e escadron qui a pour cible la jeune Konomi, la commandante actuelle du 1er escadron.
L’histoire du #12, en quelques lignes…
Chapitres 91 à 98
Situation apocalyptique sur Mato ! Les Yarajins ont lancé leur offensive générale sur les différents escadrons ! Et pour rajouter encore du chaos au chaos, l’ancienne Commandante du 7ème escadron, Yumeji, défaite en son temps par Kyôka est passée à l’ennemi et veut se venger de la plus cruelle des manières…
Ce qu’on en a pensé…
Le volume précédent nous avait laissé sur une grande faim quant à l’évolution de son intrigue principale, l’auteur préférant tout axer sur le visuel…. « Chassez le naturel, il reviendra au goulot » dit l’adage ; dans ce volume, Takemura s’est fait trèèèès plaisir !
Ce nouvel opus était donc attendu au tournant ! Qu’en est-il de cette intrigue ?
On vous le dit « tout de go » : Yôhei Takemura nous en met plein les mirettes, de la 1ère à la dernière page alternant scènes de combats épiques avec des poses sexys des différentes adversaires…. (bon, il ne peut pas s’empêcher d’en faire trop, notamment avec une scène romantique tellement « Fan service » qu’on n’a pas pu s’empêcher de lever les yeux au ciel durant 3 secondes !)
Un exemple parmi d’autres est l’apparition de la God’s Cloth : inspirée évidemment du cultissime manga « Saint Seiya », on ne s’attendait absolument du tout à voir un tel artefact apparaitre dans Demon Slave, ni quelques pages plus à voir une attaque spéciale intitulée « « Scarlet Needle » ((attaque du chevalier d’or du Scorpion dans … Saint Seiya !)
Allez, une pinaillerie, parce qu’il en faut bien une ;) : C’est quoi cette cigarette qui apparait/disparait d’une case à l’autre des lèvres de Yumeji ? On connait suffisamment l’œuvre de Takahiro pour savoir qu’il aime se montrer politiquement incorrect, voire anti-woke, mais alors on assume pleinement…
La fin de ce tome opposant Kyôka vs Yumeji se révèlera elle aussi surprenante.
Annoncé pour Avril 2024, le prochain opus de la série a intérêt à continuer sur cette lancée, tant on a pris plaisir à la lecture de celui-ci !
Pour en savoir (encore) + …
Takahiro a commencé sa carrière comme scénariste de jeux vidéo chez InterArt. Depuis 2006, il est scénariste de plusieurs mangas, dont le célèbre Red Eyes Sword et les séries situées dans le même univers Red Eyes Sword Zero et Blue Eyes Sword. Devant le coup d’arrêt envoyé par son éditeur historique sur cette dernière série, notre mangaka se consacre désormais pleinement à Demon Slave.
Yôhei Takamura est un mangaka japonais, il travaille souvent en binôme et se charge du dessin. En 2007, il remporte la 74e édition du prix Tezuka avec son manga Meg Ryan no kimi et fait ses débuts dans le magazine Jump SQ. Parmi ses œuvres, on cite également I-Revo: Ice Revolution (sur un scénario de Aya Tsutsumi), Yae no Sakura (sur un concept de Mutsumi Yamamoto) et enfin cette série, Demon Slave.
Milan Morales