Soul Eater Perfect Edition
Dessinateur : Atsushi OHKUBO
Editeur: Kurokawa
Résumé:
Afin d'accéder au rang suprême de « Death Scythe », une arme démoniaque doit ingérer 99 âmes humaines et 1 âme de sorcière. Cette mission est confiée aux Meisters, des spécialistes du combat qui vont récolter les âmes au péril de leur propre vie. Dans Soul Eater, partez à la chasse aux âmes en compagnie des élèves de l'institut Shibusen, école de formation pour faucheurs d'âmes !
Les plus jeunes connaitront peut-être plus sa nouvelle série « Fire Force », mais pour ma part je connais d’abord Atsushi Ohkubo pour Soul Eater qui est un manga que j’ai lu dès sa première sortie en 2009 chez nous (en 2004 au Japon). Ses 25 tomes trônent encore fièrement dans ma mangathèque !
Quand Kurokawa a annoncé sa Perfect Edition en 17 volumes, je me suis dit « Non, t’exagères, tu l’as déjà, tu vas pas… » Si si, je vais… Il me la faut !
Et franchement, quelle édition ! Déjà, le dossier de presse avec 5 magnifiques ex-libris à l’intérieur. Y a bon !
Ensuite, l’ouvrage en lui-même… Un joli format 15/21 de 300 pages d’une blancheur et d’une qualité de dingue. J’avoue, ça m’a fait un peu bizarre, car je trouvais cela presque « trop » net.
Une jaquette avec vernis repéré sur le personnage de Maka, la meister spécialiste du maniement des faux et à l’arrière sur le fond noir pour créer des têtes du maître Shinigami en reflets… Juste wouaw ! Cette édition mérite amplement son nom de Perfect !
Du coup, lorsque j’ai eu ce petit bijou entre les mains, je l’ai directement montré à ma fille (comme on pourrait montrer son nouveau doudou « Regarde ! »).
« Tu vas voir, les dessins sont top et… » Bon, il est vrai que lorsque j’ai ouvert le tome, j’ai vite été chercher un des anciens dans ma mangathèque pour lui montrer l’évolution graphique. Je me rends compte qu’il n’était pas très doué pour les décors au départ, et les cases sont assez blanches, axées plus sur les personnages et leurs actions. Pour ceux qui ne connaissent pas, on voit clairement qu’il se fait la main au début, mais très vite il trouve son style et son trait bien à lui qui est juste incroyable.
Atsushi Ohkubo apporte également son grain de folie à cette oeuvre. Un univers tim Burtonnesque en manga. Au programme, il y a du fantastique, de l’humour, de la baston et des protagonistes charismatiques ! Dans ce premier volume, il pose les bases, l’univers, l’école, les personnages et leurs pouvoirs… À l’époque, ce qu’il faisait était clairement novateur !
La narration est également un de ses points forts, et le récit de fond vaut le détour…
Et le 2e vient juste de sortir. Trop top !
Pour en savoir plus :
Atsushi Ohkubo débute aux côtés de Rando Ayamine, auteur de la série Get Backers. En 2001, paraît son premier manga B*Ichi, rapidement suivi par la publication de trois histoires courtes : Soul Eater, Black Star et Death Kid, qui serviront de point de départ à sa nouvelle série Soul Eater qui début en mai 2004.
Dès le premier chapitre publié, la série remporte un énorme succès. À partir d’avril 2008, une adaptation animée est diffusée à la télévision japonaise et devient une émission populaire grâce à un sens de l’esthétisme unique couplé à des scènes d’action dynamique et un univers des plus originaux. Le talent artistique d’Ohkubo Atsushi sera récompensé avec la sortie au Japon d’un recueil de ses plus belles illustrations couleurs, dans un album intitulé Soul Eater Soul Art. Le mangaka est un grand fan de Dr.Slump d’Akira Toriyama, de Yotsuba & !, de l’univers de Tim Burton, et des zombies : un mélange insolite qu’on retrouve dans sa série.