Avis :

C’est une nouvelle plongée dans un monde étrangement dérangé avec ce deuxième tome de Dai Dark paru chez Soleil Édition. En passant par le câble dans le tugudu ou le sandspabou, on retrouve l’humour et l’ambiance de cette série hors du commun dans cet univers glauque postapocalyptique magique interstellaire.

Même si ce deuxième tome est encore une fois, rempli de petites histoires différentes, un fil conducteur est quand même bien présent. La « Photoforce », une association riche et malveillante, fait son apparition et sera désormais l’ennemie à fuir, ou abattre.

Death Delamort, suivra Sanko tout du long. Désigné comme nouveau compagnon au grand désarroi d’Avakian, il l’accompagnera dans chacune de ses nouvelles aventures. Sa nonchalance alliée à la naïveté de notre héros crée un excellent duo. 

Après les péripéties au Tech-o-rama où l’on entend pour la première fois parler de «Photoforce », on se retrouve sur Klinik, une planète où vivent des personnes ayant des compétences médicales poussées leur permettant de soigner n’importe quel peuple de l’univers. On découvre un nouveau personnage, Tocard Primus, salement amoché par cette étrange association malintentionnée. Le tout entrecoupé par la recette du sandspabou réalisée par Sanko et Spectrum, l’auteure s’en donne à cœur joie pour tourner cette série en totale dérision.

Après un flash-back de six ans plus tôt où Sanko enfant se trouvait sur le Grand Arbre Roche. Nos trois héros finiront sur un vaisseau appartenant à leurs ennemis et y découvriront ce nouveau personnage énigmatique qu’est Tocard Primus au détriment de Sanko qui en fera les frais…

Photoforce les nomme: "les quatre fléaux"…

Voici donc un semblant de scénario dans ce deuxième volume qui nous laisse présager du bon pour la suite ! Le troisième tome sortira le 2 novembre prochain.