Grand Blue
Scénariste : Kenji Inoue
Dessinateur : Kimitake Yoshioka
Editeur: Meian
Résumé :
Pour se venger d’Iori, Chisa a fait croire à toute la fac qu’ils étaient en couple. À cause de ça, Iori et Kôhei sont devenus la cible de tous les mecs jaloux de leur section ! Afin de calmer le jeu, ils décident d’organiser une soirée de rencontres avec des filles de l’université voisine. Ils vont alors recevoir une aide inattendue lorsqu’une figure vaguement familière décide de rejoindre le club de plongée…
Avis :
Alors, on avait déjà bien compris que Grand Blue était un manga qu’il fallait prendre au 36e degré tant l’humour était clairement lourd et redondant. Mais ce troisième volume nous en met plein la vue !
Autant dire que, niveau scénario, on tourne en rond tout en ne volant pas très haut. Les différentes histoires ne font pas avancer grand-chose et sont principalement là pour faire rire. Entre grimaces et caricatures, corps nus, alcool, gros mots et potes qui se tirent dans les pattes, il y a de tout !
On se retrouve donc avec Iori qui reçoit des menaces de mort de tous les mecs de la fac car tout le monde pense qu’il sort avec Chisa. Bien entendu, en bon camarade, Kôhei viendra l’enfoncer encore plus. L’attitude de Chisa, d’habitude totalement dédaigneuse, devient d’une amabilité peu commune juste pour en rajouter une couche. Le fait que le sourire aimable de cette fille puisse provoquer des sueurs froides chez ces garçons est à mourir de rire.
Cette situation entraine nos deux compères à organiser une soirée en compagnie de filles pour aider leurs « amis inconnus » en quête d’amoureuses (ou plus crument dit, de dépucelage). Un goukon loufoque qui finira en bagarre et coups tordus entre garçons.
Toutes ces simagrées peuvent parfois être pesantes, car il y a peu de moment où l’on peut admirer le « vrai » visage des personnages sans qu’ils ne soient complètement déformés par d’immondes caricatures. Rire c’est bien, mais il faut quand même doser, et, dans ce volume, la balance penche bien trop d’un seul côté.
Une seule petite histoire nous donne un moment de répit dans toute cette anarchie. Lorsqu’ils partent en plongée avec la nouvelle membre du club. C’est beau et attendrissant. Mais cela ne dure que quelques pages !
S’en suit un match de tennis enflammé contre les Tinker-Bell… Encore de quoi créer des situations plus que grotesques. Iori, qui, au départ voulait juste vivre une vie d’étudiant pénard, s’est pourtant finalement complètement perdu dans les déboires de son club qu’il n’avait pas choisi, à la base. La nouvelle membre désespère d’ailleurs de les voir se comporter « normalement », ce qui leur parait impossible à présent…
Ce tome m’a amusée et le bonus de fin m’a fait pêter de rire ! On espère seulement que dans le prochain qui sortira le 27 juillet, la plongée sera plus présente et nous pourrons apprécier quelques moments plus doux et poétiques…