Avis :

Le deuxième tome de Nosferatu est paru aux éditions Soleil.  Cette mini-série de quatre tomes change un peu du mythe de vampire typique suceur de sang. 

Le premier tome était bon même si le dessin pouvait sembler fouillis dans les actions.

On retrouve ce trait dans le deuxième volume, même si le dessin s’améliore au fur et à mesure, on peut encore retrouver, de temps en temps, une case moins bien maitrisée.

Le scénario est toujours bon même si l’on sent que l’auteur doit aller vite, ce qui est dommage. 

Le château a brûlé, Laura et Moroi ont pu sauver Elisa, mais elle est devenue une Nosferatu, ce qu’elle prend assez bien…  Ensemble, ils vont partir à la recherche du petit frère d’Elisa qui a probablement été emmené dans le château de Nicolaï, celui qui se proclame Roi des Nosferatus et qui utilise les humains pour recréer son peuple et ainsi, prendre le pouvoir.

Chemin faisant, elle va rencontrer Elein, une Nosferatu de son passé qui lui apprend qu’elle est la sœur d’Arnolt.  Elle lui explique également certains manquements de son passé.  Cette dernière la sauvera de Tom Archie, aussi appelé le « Sage de l’Est », un missionnaire à la force physique dépassant l’entendement humain. 

Laura se rend vite compte qu’elle n’est pas de taille contre Nicolaï et devra s’apprêter à défier Georges, l’homme qui la traque sans cesse pour avoir sa tête.  Après autant de temps, ce combat fini comme le personnage, médiocrement.

Le duel le plus important sera entre Tom Archie et Nicolaï.  Ce dernier se bat de façon intelligente, bien que répugnante, afin de semer la zizanie au sein de l’équipe des missionnaires.  Le commandant finira donc seul contre tous. 

L’histoire suit son cours, avec pas mal de raccourcis obligés.  Même si ce manga n’est pas une apothéose en son genre, il apporte un bon petit moment de lecture.  Je rappelle qu’il est assez gore et qu’il n’est pas à mettre entre toutes les mains.

Le troisième et avant-dernier tome sortira le 14 avril 2021.