Schwarz Ragnarok
Dessinateur : Yuki Imada
Scénariste : Yuki Imada
Traducteur : Adrien Tchou
L’histoire du second volume de cette quadrilogie, en quelques lignes…
Chapitres 7 à 15
Le Mal… Tous les 10 ans, 10 mois et 10 jours… le mal revient en même temps que l’éclipse afin d’engloutir tout ce qui vit, sans rien laisser sur son passage.
Il n’existe qu’un seul moyen de calmer sa soif de sang : lui offrir un sacrifice avant la date fatidique !
La sœur du Grand Maitre Gram est choisie pour ce grand honneur ! Se rendant de la machination ourdie par le grand conseil des Sages, Gram empêchera l’exécution de sa sœur Thrasilla et deviendra ainsi par cet acte le pire rénégat de son monde !
Poursuivis par l’ordre des Paladins, Gram & sa sœur devront s’exiler, puis prouver l’épouvantable forfanterie dont fait preuve le Sénat.
Comble de malchance, une mystérieuse organisation secrète, le Sabbat, entrera en scène…. Amis ou Ennemis ? L’avenir s’annonce bien sombre pour nos 2 exilés !
Ce qu’on en a pensé…
Dans la chronique du 1er Opus de cette nouvelle série, on vous avait dit que nous avions du mal avec les représentations « globuleuses » des monstres. Et ben on n’a pas changé d’un iota notre avis sur ce plan ! Toujours aussi dégoulinants et peu ragoutants, ce type de représentations graphiques tranche trop avec le style fort anguleux du dessin de ce jeune mangaka ! Bon, c’est sa 1ère série publiée, on va lui laisser quand même le temps de « se » trouver !
Parce qu’il faut reconnaitre que pour une 1ère, Yuki Amada pose ici un travail de qualité ! « Est-on maitre de son Destin ? », « Doit-on toujours faire passer le bien commun avant le bien personnel, sans faire preuve de discernement ? » Que voici un dernier thème bien en phase avec notre actualité pandémique…
D’autre part, l’histoire avance à la vitesse d’un cheval lancé au galop ; Pas de temps mort ou de quête secondaire… En ce sens, le combat contre le sénateur Susaïo et ses révélations sur le sens de la vie des habitants de son pays nous prend à la gorge, tant elles sont abjectes et sans morale….
Enfin, le cliffhanger final est de toute beauté et tient parfaitement son rôle : nous donner soif de lire la suite !
Milan Morales