angolmois
Dessinateur : Nanahiko Takagi
Scénariste : Nanahiko Takagi
Traducteur : Marina Sanchez
Résumé des volumes précédents… selon l’éditeur.
Après avoir traversé les montagnes pour atteindre la capitale, l'armée de Tsushima est abattue en découvrant que cette dernière est la proie des flammes.
Comme si cela ne suffisait pas, les troupes du jeune général mongol Edei Uruyan sont à leurs trousses sur l'étroit sentier de montagne.
Cependant, grâce à la stratégie de Jinzaburô consistant à utiliser le terrain à leur avantage, ils parviennent à les repousser.
Grâce à cette victoire, Yajiro, qui était là de la guerre, reprend du poil de la bête et prend conscience de ses responsabilités en tant que successeur du clan Sô.
À ce moment-là, sa poitrine se fait traverser par le projectile d'une nouvelle arme mongole,un canon! Alors que Jinzaburô est confronté à la dure réalité de la diminution des troupes, l'empereur Antoku, censé être mort noyé lors de la bataille de Dan No Ura se présente devant lui.
De quoi peut-il bien vouloir lui parler ?
L’histoire du #5 en quelques lignes…
Chapitres 17 à 20
L’empereur « sans empire » Antoku* conte à Jinzaburô la terrible nuit où il fut déclaré noyé, puis confie à sa petite-fille Teruhi une lettre demandant à Nagamine, le Seigneur des purificateurs, de donner asile aux habitants de la capitale et lui demande aussi de toujours protéger tous les iliens.
Voulant honorer sa promesse, Teruhi se rend donc auprès des mystérieux purificateurs qui étaient il y a des décennies les gardiens protégeant les îles des invasions externes. Alors que la troupe approche de la montagne servant de camp à Nagamine, ils croisent de jeunes villageoises poursuivies par une vingtaine de mongols. Que faire ? Si la petite troupe de Jinzaburô intervient et qu’un seul des poursuivants en réchappe, leurs ennemis les retrouveront sans l’ombre d’un doute…
Ce qu’on en a pensé…
Ce volume fait office de transition, entre les premières escarmouches avec les différentes factions mongoles et l’arrivée massive du contingent, toujours en mer. Nanahiko Takagi prend le temps de presenter par le détail les purificateurs, avec leur chateau enveloppé par la forêt, leur armes et leur histoire.
Peu d’actions donc mais beaucoup d’informations…. On a même parfois l’impression de lire un récit purement historique… Intéressant donc, mais un tantinet longuet.
Un autre point qui commence à nous chagriner est qu’après 5 tomes (soit la moitié de la série!), les vrais grands boss ne se soient pas encore révélés. Le Général mongol Edei Uriyan a certes été présenté dans le #4, mais de manière fort sommaire…. On sent que d’autres sont encore tapis à l’orée du bois, mais le crépuscule est déjà bien avancé et ces loups ne sortent toujours pas…
Néanmoins, l’arrivée du Seigneur des purificateurs, Nagamine, augure que notre samourai banni a trouvé là un allié de poids! Une bien belle promesse donc, qu’il va falloir concrétiser dès le volume 06!
* L’empereur Antoku a réellement existé, mais selon les écrits de l’époque, n’aurait pas survécu à la noyade lors de la bataille de Dan No Ura et serait mort à l’âge de 6 ans…
Milan Morales