Les nuits d'Haxinandrie
Série: La Geste des Chevaliers Dragons #24
Auteurs: Ange, Stéphane Collignon, Stéphane Paitreau
Editeur BD: Soleil
Une chronique BD: Génération BD
L’histoire
Dans les territoires hors la loi de la ville d’Haxinandrie, le contrebandier Tarek est une véritable canaille, accompagné par Orka, sa garde du corps ancienne Chevalier Dragon. Il négocie ferme et sans peur grâce à cette protection rapprochée.
Un soir ils passent par la salle de ventes aux enchères où Tarek découvre parmi les lots une écuyère Chevalier Dragon ! Il en est subjugué mais de retour à leur hôtel, Tarek et Orka tombent dans un piège et malgré un combat acharné la redoutable Orka finit par succomber. Tarek fuit et se réfugie dans un premier temps sur le navire d’un ami ; mais le lendemain, il décide contre toute attente de ne pas quitter la ville mais de se venger et pour ce faire, il retourne au marché aux esclaves et fait l’acquisition de l’écuyère Chevalier Dragon aperçue la veille.
La piste les mènera jusqu’au prince de Lorta, un lointain parent de Tarek...
Mon avis
Classique mais efficace ! Le duo ANGE (Anne et Gérard) sait comment captiver et tenir le lecteur en haleine ! Après plus de 30 ans, les deux complices connaissent bien leur métier. Et ne boudons pas notre plaisir, cela fonctionne bien.
Depuis leur rencontre en 1984 dans une librairie parisienne, les deux auteurs complémentaires n’ont eu de cesse de laisser libre cours à leur créativité : « Collège invisible », « Paradis Perdu », « Nemesis », « Marie des Dragons »…
Cette série créée en 1998 (sic !) tient bien la longueur, car chaque tome peut se lire indépendamment et est dessiné par un auteur différent, permettant un rythme de parution soutenu.
Cet épisode diffère un peu puisque cette fois on ne parle pas des dragons et de leur Veill destructeur, dont seules les vierges sont épargnées, d’où la création de la Geste des Chevaliers Dragons composées de vierges guerrières ! Cette fois, une histoire de vengeance, de machination aussi car comment atteindre le haut de la cime et les puissants sans élaborer un scénario puissant et bien construit ?
Le dessin de Stéphane Collignon (Lex, Les Démons d’Armoise) qui a déjà participé au tome 21 de la Geste est juste et précis, ses scènes d’actions sont dynamiques et les gros plans de visages très bien exécutés.
Pas le meilleur album de la série mais tout de même un moment de lecture distrayant et plaisant, c'est l'essentiel!
Maroulf