Série: Résistances #4
Auteurs: ClaudePlumail, Jean-Christophe Derrien, Christian Goussale, Alexandre de la Serna
Editeur BD: Le Lombard
Une chronique BD: Génération BD
L’histoire commence avec la commémoration d’un héros de la résistance : André Messager. Le lecteur (s’il a lu les tomes précédents) n’est pas dupe : Messager est un traître et c’est à cause de lui que Sonia a été capturée et envoyée dans un camp.
Louis, qui cherche à revoir Sonia, soudoie un gardien mais celui-ci joue un double-jeu et Louis est capturé. Par une opération commando, André qui cherche à se racheter, réussit à libérer Louis du camp allemand où il est fait prisonnier et se lance dans des opérations « kamikazes » de résistance, mettant plusieurs fois sa vie en danger .
Louis part à la recherche de Sonia, il apprend que celle-ci était enceinte de lui ; ce qui lui porte un nouveau coup dur. Finalement, Louis découvre ensuite que André est bien celui qui a trahi son amour et que celle-ci est décédée. Louis décide de la venger...
Le jour de la libération de Paris, le 26 août 1944, André donne rendez-vous à Louis et celui-ci la tue. Il envisage lui-même de mettre fin à ses jours lorsqu’il apprend la nouvelle que Sonia n’est pas morte contrairement à ce qui lui avait été annoncé.
Si j’avais apprécié le tome 3 de cette série, j’ai beaucoup aimé ce tome 4 qui me parait plus dense dans son intrigue et plus riche en rebondissements. Le contexte de la résistance est lui-même plus dynamique et les personnages y gagnent en profondeur. Bref, que du bon qui renforce l’intensité du récit !
J’ai personnellement un petit regret pour la couverture qui, à mon sens, ne reflète pas la qualité du dessin à l’intérieur de l’album. Le côté lumineux (manière dont la lumière est distillée dans chacune des cases) est aussi un point fort de ce livre.
Une belle fin en apothéose donc pour ce quatrième et dernier opus qui rejoint la grande mission des bandes dessinées relatives à la résistance : rappeler qu’il y eut des hommes avec leurs défauts et leurs qualités qui se sont battus pour qu’aujourd’hui on profite d’un concept devenu bien banal mais combien précieux : la liberté ! Et se rappeler cela n’est jamais une chose inutile…