Série: Blue Estate #4
Auteurs: Viktor Kalvachev, Andrew Osborne
Editeur BD: Ankama
Une chronique BD: Génération BD
Suite de la saga mafieuse teintée d’un brin d’érotisme et d’une fameuse dose de violence, Blue Estate démontre comment un cheval de course peut se transformer en un canasson complètement shooté (avec le bonnet de Bob Marley en prime).
Une petite touche de sexe, des coups de feu et des explosions dans tous les sens forment avec une bonne dose d’humour de second degré (voire même troisième) le cocktail de ce quatrième et dernier tome dont il est finalement fichtrement compliqué d’en faire un résumé.
On évoquera plutôt un récit assez dynamique peuplés de méchants, de pas gentils et de très mauvais. Tout ce beau monde s’entretue gaillardement pour faire plaisir au lecteur.
Je ne peux donc que me rallier en partie à cette critique citée en fin d’album qui décrit le livre comme un « polar déjanté Tarantinesque de grande qualité, gonzesses, pognon, gros flingues et dézingages » même si personnellement je n’ai pas trop accroché à ce récit alors que généralement je suis assez friand d’humour décalé. Il y a à mon sens un petit côté too much mais je ne doute pas qu’il plaîra au lecteur amateur de ce style très particulier.
Difficile d’évoquer une bande dessinée sensible et poétique au message transcendantal (quoi qu’en cherchant, on trouve toujours !), l’objectif n’est de toute façon pas là et finalement ce n’est pas plus mal pour tous les lecteurs sensibles aux migraines. Quoique le bruit des explosions et des coups de feu est relativement éloigné du chant des oiseaux !
Et puis, en cette période où les dons de sang semblent faire défaut, une bonne dose d’hémoglobine à travers de la lecture de cet album devrait inciter les lecteurs à se rendre rapidement au poste de la Croix-Rouge la plus proche !