Série: Le plan
Auteurs: Gunt, Jérôme Félix
Editeur BD: Grand Angle
Une chronique BD: Génération BD
Gaby est une jeune femme qui galère, elle essaie tant bien que mal de rassembler de quoi payer son inscription à l’université d’Harvard en réalisant des jobs pourris et des parties de poker truquées mais lorsqu’elle va se rendre compte que le minerval a été encore augmenté, elle ne pourra résister à la tentation de « faire un coup » avec un certain Lorenzo Malone, rencontré lors d’une rafle de police : braquer tout en douceur une bateau casino pour s’emparer de 10 millions de dollars.
Gaby va se prendre d’affection pour Malone et sa bande qui la tirent de l’ambiance alcoolisée de chez son père mais elle ne se doute pas que ceux-ci veulent l’entuber et la tuer une fois qu’elle aura réussi à prendre l’argent.
Cette histoire se double avec celle d’un petit truand de la Mafia fauché qui, pour ne pas décevoir sa mère et s’attirer les faveurs du reste de la pègre, doit trouver pas moins de dix millions de dollars et celle d’un autre quidam, joueur anonyme, qui n’arrête pas de gagner chaque partie de poker qu’il entame.
Comme tout bon plan bien planifié à l’avance, celui-ci va foirer joyeusement. Pour ceux qui aimaient la série télé visée, cela me fait penser à l’agence tous risques où chaque plan allait être coton mais rien ne se passait comme prévu. Ici c’est la même chose et l’issue de l’histoire n’est pas très loin de celle de la série !
Félix et Gunt signent une histoire dynamique et divertissante, centrée sur quelques personnages dont on découvre peu à peu l’épaisseur. Les rebondissements sont nombreux et bien travaillés et pourraient très bien être exploités pour un film d’action. Avec ses scènes de casino et les plastiques avantageuses de l’héroïne ont n’est pas très loin des ingrédients d’un James Bond (Casino Royale).
Le dessin est très agréable et rend le récit très fluide.
Une histoire à lire d’abord pour son aspect divertissant et le fait de l’avoir concentrée en un one shot permet de ne pas devoir attendre désespérément la suite ! De toute façon, avec 10 millions de dollars, on n’a plus rien de nos jours…