BD Classic

Francisco Pizarro est devenu une riche armateur, il se fait attaquer et mortellement blesser alors qu’il vient de quitter la douceur de son amante : Illona.  Souffrant terriblement, Francesco va se remémorer les instants de sa vie qui l’ont conduit jusque là.

Il va se souvenir comment il avait négocié le financement de son projet pour la recherche d’une ville nommé Cajamarca qui devait le mener à  l’or. Il va se remémorer dans quelle aventure, il s’était lancé : les tempêtes, les combats contre les populations autochtones et les morts. Il se souviendra également avoir dû subir la présence d’un nommé Almagro qui ne lui facilitera pas la tâche…

L'avis de Phylact

L’or des fous porte bien son nom car il faut être diablement inconscient pour partir à l’aventure à la recherche d’un or hypothétique et ce, à bord d’une coquille de noix qui ne garantit pas de mener à bon port.

C’est probablement cette inconscience qui réunit les différents personnages de cette histoire, l’un n’hésitant pas à emmener sa femme malade dans cette aventure. L’or des fous, c’est aussi le prix de la mort et cela se paie très cher !

Si le scénario des explorations vers de terres nouvelles allié à la rugosité des matins fait partie des histoires classiques déjà reprises par plusieurs bandes dessinées, il convient de relever qu’Olivares dessine avec beaucoup de talents les scènes de mer et de combat, mettant en valeur les armures des explorateurs espagnols. Il a également une certaine habilité à dessiner les femmes de l’histoire qui ont parfois tendance à se dénuder (on ne s’en plaindra pas, vu la qualité du résultat !).

Le scénario souffre d’une certaine lenteur au début mais le rythme s’accélère ensuite. On comprend mieux les risques courus par ces intrépides à l’époque mais aussi la cruauté de cette période de l’histoire : les espagnols assassinant femmes et enfants suite au fait que l’un avait mal interprété le geste d’une vieille femme qui voulait seulement lui toucher les cheveux.

Une série assurément à suivre !