Kitty Kitty Kill Kill
Scénariste : Herik Hanna
Dessinateur : JULIEN MOTTELER
Editeur: Delcourt
Alors qu’elle tente de dérober un vieux grimoire, la super vilaine Amadeus Kitty se retrouve piégée face aux New Masters of Crime, une équipe de criminels bien décidée à mettre la main sur le livre avant elle !
Dans un musée d’Histoire naturelle de Los Angeles, l’inauguration d’une exposition est troublée par Amadeus Kitty, venue dérober un ancien grimoire, supposément maudit et magique. L’arrivée des New Masters of Crime n’arrange rien. Eux aussi convoitent le livre, à l’instar de Jack Parks, alias Dead-End. Le musée est bientôt en proie au chaos et Kitty voit ses chances de succès chuter en flèche. À moins que le grimoire ait aussi son mot à dire...
Mon avis:
Ouvrir un Bad Ass c’est toujours un moment de fraicheur dans le monde bien rempli des comic’s. Ici il n’y a pas de prise de tête, on évite surtout de trop se prendre au sérieux et on s’éclate un maximum!
Sous forme d’un presque huis clos, nous retrouvons Dead-End face à de nombreux ennemis tous plus décidés les uns que les autres. C’est plutôt original je trouve que de faire passer les trois quarts de l’action dans une seule et même scène, qui prend cher au fil de l’histoire…
Il est interdit d’interdire. Tel est le mot d’ordre général de Bad Ass. Impossible, farfelu? Même pas peur! C’est l’action qui prime et on en a pour son argent. Tout le monde en prend pour son grade, pour notre plus grand plaisir!
Bad Ass semble fonctionner très bien aux Etats-Unis et on comprends pourquoi. Ce niveau de second degré n’est pas inné chez nos amis du nouveau monde. Seul deux célébrités pourraient lui faire de l’ombre: l’un porte une cagoule de plongée verte et jaune et l’autre est mort, sous son masque rouge et noir.
Bref, Bad Ass c’est juste un bon moment à passer, toujours un peu trop court mais c’est peut-être une qualité au fond. A lire avec le mode « second degré » enclenché, bien évidemment!