La route de Los Angeles
Scénariste : François Corteggiani
Dessinateur : Alves, Christophe
Coloriste : Bonaventure
Editeur: Casterman
Cinquième collaboration avec Christophe Alves pour la série Lefranc, cet album est dédié à Francois Corteggiani qui nous quittait en 2022
Scénario un peu différent de ce à quoi nous a habitué Corté, comme l’appelait ses amis. On ne retrouve pas les habituels «méchants» Cette fois Guy Lefranc s’envole pour la Californie au secours d’un de ses amis/confrères du Globe et évolue dans le milieu du star-system.
On retrouve tous les ingrédients d’un polar classique: enlèvement, complot, meurtre, CIA contre FBI …. si ce n’est qu’au fil de la lecture on comprend que l’auteur fait un amalgame entre son personnage Margareth Morrison et Marilyn Monroe . A commencer par les mêmes initiales
Il reprend dans les grandes lignes, les faits connus des dernières semaines de vie de la star depuis son retour vers les plateaux de cinéma avec «Something's Got to Give " avec la scène de la piscine page 33 , film inachevé de Marilyn dont à l’époque les images ont été fortement diffusées en télévision. L’évocation de ce célèbre parfum qu’elle portait pour dormir, sa relation avec le président (Kennedy à l’époque) ainsi qu’avec son frère , le fameux happy Birthday ou sa robe avait été cousue à même la corps et qui avait rendu folle de rage Jackie Kennedy et on l’a comprend etc etc ………
La mort de Marilyn Monroe a été classée comme «suicide probable» mais L’hypothèse du meurtre a souvent été évoqué . La comparaison avec Marilyn s’arrête là , Corteggiani s’est servi d’élément de sa vie pour agrémenter son scénario et justifie ainsi l’intervention de Guy Lefranc sur le sol américain et dans le milieu du cinéma
Ce n’est peut-être pas le meilleur des Lefranc, il y a quand même quelques invraisemblances dans le scénario, mais il reste très plaisant à lire
Les dessins d’Alves sont comme d’habitude super beaux . Le graphisme est très réussi tant au niveau des personnages que des décors et nous plonge dans l’atmosphère des années 60
Ne ratez pas à la fin de l’album, 8 pages en hommage à Corteggiani
Bonne lecture