Dessinateur : Yoann Kavege
Scénariste : Yoann Kavege
Editeur: Bubble
L’histoire de ce One-Shot en quelques lignes…
« L’espace… L’ultime frontière …» Désolé pour la référence Trekienne, mais la page de garde m’a fait penser à ce générique mythique !
Un petit vaisseau est en perdition et s’écrase sur une planète hostile. Très vite, son pilote va circoncire le feu, vérifier que sa précieuse cargaison n’est pas endommagée (un œuf ?) et réparer son engin.
Très vite, un mystérieux chasseur arrivera sur place et tentera de l’éliminer. Quel est son but ? D’où viennent ces 2 personnages ? Pourquoi tant de haine entre le petit cerf et cet émissaire du Grand Silence ?
Ce qu’on en a pensé…
Ce one-shot fourmille de références à notre pop-culture, à commencer évidemment par l’aspect du héros : tout amateur de One-Piece aura fait un parallèle immédiat avec Tony Tony Chopper, le tellement attendrissant renne-docteur !
L’univers de Star Trek est évidemment bien présent aussi, avec sa séance d’ouverture sur le crash du vaisseau sur un planète hostile et rouge.
On note aussi une ressemblance physique entre le mystérieux chasseur à la lance et les extra-terrestres des « Mondes d’Aldebaran »…
Ce qui frappe d’emblée en ouvrant cet ouvrage est la force graphique qui en émane : très très peu de paroles, pas de voix off qui auraient pu expliquer ce qu’on voit. Et pourtant on comprend tout, grâce à une foultitude de petits détails graphiques servant de marqueurs narratifs et nous expliquant les actions entreprises !
Fort sceptique au début, je dois admettre avoir été totalement immergé dans l’histoire ! L’événement marquant du début de l’histoire et la continuation de la chasse dans l’espace….
De mondes en mondes, l’auteur nous entraine avec son petit héros à la recherche du berceau de la vie, seul endroit dans l’univers où le Silence ne règne pas encore…
Évidemment, les presque 200 pages sont rapidement avalées, mais cette vitesse est en phase avec le rythme induit par l’auteur.
Totalement inattendu, j’en suis resté abasourdi au fil des pages jusqu’à la dernière page où le twist final permettra une seconde lecture sous un œil plus averti.
Milan Morales