BD Classic

L’histoire du #02 en quelques lignes… par l’éditeur

La téléportation... Le rêve du déplacement instantané est désormais une réalité. Mais les masses d'énergie mises en jeu lors de tels transferts et les exigences des lois de la physique imposent une gestion stricte de ces échanges. C'est le travail de la Compagnie de Téléportation Galactique. Et lorsque certains de ses clients croient pouvoir profiter de la facilité de ce mode de transport pour disparaître, la C.T.G. se doit de réagir vite et fort. Pour cela, elle possède un corps d'élite : à la fois espions et détectives, ces enquêteurs hors pair sont chargés de traquer et de ramener les voyageurs perdus ou en fuite dans toute la galaxie. La plus compétente et la plus radicale de ces agents de retour est Lubia Thorel...

Pour autant, ce qui s’annonçait comme une simple traque de fraudeurs ayant décidé de profiter de leur voyage pour disparaitre se révèle désormais une enquête d’une toute autre importance.

En effet, pour contourner les systèmes de sécurité de la CTG, les mystérieux instigateurs de ce trafic ont dû avoir accès à des informations ultraconfidentielles. 

S’agit-il d’une faillite dans l’organisation de la Société ou la vérité est-elle bien pire encore ?  Se pourrait-il qu’il y ait un traitre au sein de la compagnie ?

C’est ce que Lubia et Anarchon veulent découvrir.  Mais leur enquête risque de mettre à jour une vérité bien plus sombre.  Le véritable but des faussaires qu’ils poursuivent est peut-être plus incroyable que ce qu’ils avaient pu imaginer.  Et le secret que préserve la CTG plus monstrueux qu’ils ne pouvaient le concevoir.

Ce qu’on en a pensé…

En refermant le #1 de cette nouvelle série écrite par Dominique Latil, l’intrigue générale et le développement de l’idée de départ nous avait intéressé.  En effet, ce concept d’une Giga-factory ayant le monopole total sur la Téléportation dans la galaxie et s’arrogant en sus les pouvoirs d’Auto-régulation et de Justice à la « Juge Dreadd » (la Loi, c’est moi) se révélait suffisamment intéressant par ses liens avec ce que pourrait bien devenir nos Gafam actuels (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft) dans quelques temps si l’on n’y prend garde.

Les traits d’humour sont cette fois plus affirmé et moins naïfs et -même si ce n’est pas du tout une série d’humour- cette fois font mouche.

On aime aussi quand, au détour d’une planche, on reconnait des lieux connus : les amateurs du Centre-ville de Bruxelles reconnaitront certainement certains lieux de la capitale, mais transposés dans un futur en guerre.

Ce diptyque se clôt donc, mais laisse les portes grandes ouvertes pour une suite…. On retrouverait donc avec plaisir ce duo de personnages qui fonctionnent bien. 

Espérons donc que les ventes seront suffisantes pour que le jeune éditeur Drakoo puisse signer suite(s) avec les auteurs ! 

Cerise sur le gâteau : pour ceux qui ont loupé le #1, Drakoo propose un coffret reprenant ces 2 tomes…

Milan Morales