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Chronique BD: Caroline Baldwin # 19

Les faucons

Série: Caroline Baldwin, Tome 19
Dessinateur : André Taymans
Scénariste : André Taymans
Scénariste : André Taymans
Editeur: PAQUET

Caroline Baldwin n’a pas trop le moral. Si elle a réussi à retrouver le fils de son patron, Wilson, au Laos, seul espoir pour ce dernier de le sauver (seul donneur potentiel pour une greffe de moelle), celui-ci est décédé et son patron est donc condamné.
L’espoir renaît lorsque Caroline apprend par l’agent Num du Narcotic bureau que son patron aurait également une fille dont il ignore l’existence ; celle-ci serait mariée à un certain Keo Tak, seigneur de la drogue.
Caroline part donc à la quête de cette inconnue malgré les dangers qu’elle encourt et cela est vite confirmé car elle se fait rapidement kidnapper…. Heureusement pour elle, elle peut s’en tirer et elle poursuit son enquête.
Elle découvre alors qu’une certaine madame Jow qu’elle a croisée précédemment serait en fait la fille cachée de Wilson… Au moment de prendre le train pour Bangkok, Caroline se fait à nouveau agresser et se fait piquer par un produit mortel, elle n’en meurt cependant pas mais tombe dans une sorte de coma…
Wilson meurt peu après, l’inspecteur Gary va reprendre l’enquête et découvrir le passé peu glorieux de Wilson au Laos. Il ne sera pas au bout de ses surprises…

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Déjà le tome 19 pour l’héroïne fétiche d’André Taymans (les 16 premiers tomes ont été réédités en quatre intégrales par Paquet) et Caroline reste toujours aussi jeune…

Les traits de la jeune femme tendent même à s’affiner au fur et à mesure tant son auteur a eu l’occasion d’acquérir de la maîtrise depuis le tome 1. Ceci dit, le dessin d’André Taymans a toujours été de qualité, sa ligne claire et précise et soignée … Signe du temps, il me semble que son héroïne a tendance à se retrouver davantage dévêtue ces dernières années… Mais, on ne s’en plaindra pas !

Les scénarios des albums sont également davantage construits et relativement complets. Lire le tome 18 (Half blood) permettra de mieux apprécier le contexte de l’histoire de ce tome 19, même s’il n’est pas impossible de lire ces tomes séparément.

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On prend du plaisir à découvrir la trame de ce récit même si personnellement, j’ai trouvé l’histoire un peu statique ((beaucoup de dialogues pour peu d’action). Je ne suis pas spécialement amateur de BD d’actions mais ici, je trouve que cela en manque un peu. Le résultat est néanmoins une BD bien ficelée qui plaira à tous les amateurs de la série.

Une mention spéciale pour les paysages laotiens et l’ambiance du café dans les premières pages… Petit bonus sympa : en fin d’album, les photos des personnes qui ont inspirés les différents personnages de l’histoire…

Espérons que Caroline se remette bien de ses aventures (car à la fin du tome 19, elle va plutôt mal) afin qu’elle puisse fêter dignement son vingtième album !

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