La route du Grand Chien
Dessinateur : Ana Mirallès
Coloriste : Ana Mirallès
Dessinateur : Emilio Ruiz
Editeur: Dargaud
Mon avis: Suite de cette aventure racontée par Emilio Ruiz, tout à fait d'actualité avec le besoin croissant de préserver la planète de la pollution en diminuant l’impact écologique de l’homme mais aussi de sauver certaines espèces animales de la disparition.
Et en effet il est grand temps d’agir.
Derrière Waluk et ses amis, Emilio Ruiz fait passer un message en nous faisant bien comprendre que sans entraide nous sommes faibles et que seule l'union des efforts pourra tous nous sauver, un discours écologique évident mais qui reste toujours discret derrière l’aventure.
Un savant mélange de tendresse et d'humour où la violence demeure présente ainsi que la peur de l'homme, mais également d’amitié, de solidarité et d'espoir.
Le tout est parfaitement illustré par Ana Mirallès qui a mis de côté les plastiques phantasmagoriques de sa série Djinn mais dont la magie produit ici son effet.
Bien que globalement sobre et dépouillé, son dessin nous régale de belles mises en page et de cadrages et décors très diversifiés servant parfaitement la narration, le tout bénéficiant d’un très beau travail sur les couleurs. Cette sobriété s’exprime surtout dans le rendu des animaux, très légèrement humanisés, mais jamais surexpressifs, dont on retiendra les bonnes petites bouilles des oursons, de Waluk et des siens.
Beau travail également sur l’Homme et son action polluante sur un environnement pur et naturel qu’il abandonne taché et sali après son passage.
Tout en distillant son message écolo, l’album conserve une bonne part de bonne humeur, d'espoir et d'allégresse.
Un diptyque à mettre entre les mains des plus jeunes mais pas seulement.