L’ogre de Sutter Camp
Série: Undertaker #3
Auteurs: Ralph Meyer, Xavier Dorison, Caroline Delabie
Editeur BD: Dargaud
Une chronique BD: Génération BD
Le pitch :
Un nouveau tome décoiffant, violent, surprenant !
L’histoire :
« l'Ogre de Sutter Camp est vivant ! » C’est en entendant cette funeste affirmation que le passé de Jonas lui ressurgira d’un coup à la figure ! Ce terrible médecin doublé d’un sanguinaire tueur à gages, à qui il doit cependant la vie n’est pas mort comme on le croyait ! Pire même : après quelques années de répit, il a recommencé à essaimer la mort sur la route de sa calèche.
Cet "Ogre", répondant au nom de Quint, insuffle au récit une ambiance sombre et une tension psychologique omniprésente. Dès lors, les événements vont alors s’enchainer très vite dans la noirceur et le sang, sans nous permettre de respirer jusqu’au cliffhanger final …
Mon avis :
« Le plus grand western depuis Blueberry » ! C’est avec ce très présomptueux slogan que la machine marketing de l’éditeur Dargaud lançait la série Undertaker… Après un premier cycle du « mangeur d’or » extrèmement bien maitrisé, le croque-mort Jonas Crow revient dans une nouvelle aventure en 2 tomes !
Depuis leur rencontre sur le XIII mystery (#1, La Mangouste), les 2 auteurs ne se quittent plus : Asgard et maintenant le tome 3 de cette série ! Des scénarios finement ciselés par Dorison, mis en page et en images par Ralph Meyer et son trait incisif…
Après ce troisième tome, force est de constater que les commerciaux de Dargaud avaient partiellement vu juste : Si le duo Charlier/Giraud est imprenable, on tient quand même bien dans les mains une série Western dans la lignée du mythique « BlueBerry » ! Mieux même, les ingrédients sont identiques : un trio avec un leader fort, un passé sombrement trouble et une opposition intelligente.
Graphiquement aussi, nous sommes dans la même veine que les précédents tomes : c’est très beau. La poussière, l’esprit western, la sueur, l’hémoglobine, la nuit sont parfaitement maîtrisés. Tout comme le découpage et les tirades volontairement cyniques faisant la renommée de Jonas.
NB : si vous savez où se procurer une copie de la magnifique représentation en N&B de Jonas sur son destrier, présent dans le carnet de croquis en fin d’ouvrage, je suis preneur !
Pour en savoir plus :
Le #4, intitulé « L’ombre d’Hippocrate » est déjà sur la table à dessin de l’ami Ralph ! Voici un petit Work in Progress…
Milan Morales
L'indien blanc # 05
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