Série: Chimère(s) 1887 #5
Auteurs: Christophe Pelinq, Malanÿn, Vincent
Editeur BD: Glenat
Une chronique BD: Génération BD
Présentation du livre
Apollonie, la nouvelle recrue de la Perle Poupre, subit la colère de Chimère pour avoir découvert le cadavre de Burke dans la cave lors d'une visite nocturne dans l'établissement.
Sans détour, Apollonie révèle alors à Chimère et Gisèle qu'elle travaille pour le compte de banquiers d'affaire New-yorkais. Sa mission était de récupérer sans tarder la plaque photographique compromettant Ferdinand de Lesseps dans une affaire de mœurs avec la jeune Chimère.
En possession de cette preuve, il aurait été facile pour les américains de forcer Ferdinand de Lesseps à abandonner la construction du canal de Panama à leur profit. Mais c'est Chimère qui va s'occuper de le faire chanter après avoir conclu un marché avec les commanditaires d'Apollonie: la plaque photographique contre un service, le nom de son père.
L'avis de Gladys
On sent qu'on se rapproche de la fin avec ce cinquième et avant-dernier tome de la série. Les pièces du passé de Chimère trouvent leur place dans l'édifice du récit imaginé pas le duo scénaristique Melanÿn et Christophe Pelinq, alias Arleston et viennent éclaircir les actes posés récemment par Chimère.
Dans ce tome, le quotidien de la maison close La Perle Pourpre est en léger retrait, dommage car c'est ce qui faisait toute l'originalité de la série, mais il faut bien faire avancer l'affaire de Lesseps, en faisant un petit détour par Panama.
On découvre aussi un éclairage appuyé sur Oscar qui veille à la sécurité de Chimère. Le personnage prend de l'épaisseur et ce que l'on pressentait depuis un moment est arrivé, Oscar a enfin trouvé sa place auprès de Chimère.
Le dessin vif et énergique de Vincent est toujours là pour faire passer un moment agréable au lecteur.
Il me tarde de connaître le dénouement mais patience, patience et profitons de la lecture de ce tome 5.