Série: Catacombes #3
Auteurs: Jack Manini, Michel Chevereau
Editeur BD: Glenat
Une chronique BD: Génération BD
L'histoire :
Mai 68. Antoine souhaite éclaircir le mystère entourant la mort de sa mère disparue en 1944 dans les catacombes de Paris. Henri, journaliste ayant connu sa mère à l'époque, lui raconte que Jeanne Chiavarino sa mère travaillait pour la Résistance. Elle a disparu dans les catacombes, enceinte d'Antoine. Ce dernier n'a réapparu à la surface qu'à l'âge de cinq ans, sans aucun souvenir.
Antoine travaille actuellement dans un bistrot et suit des cours artistiques. Il est plutôt gentil et attentionné avec son amie Brigitte mais semble confronté depuis peu à un dédoublement de personnalité car ses amis et Brigitte lui reprochent des comportements violents dont il ne se souvient pas.
Mon avis :
Traitant d'abord la période de la seconde guerre mondiale, mêlée aux catacombes de Paris, la fin du second tome nous avait propulsé étrangement plus de vingt ans plus tard en mai 68.
Cette ellipse a permis à Manini et Chevereau de nous dépeindre dans ce tome 3 l'ambiance "révolutionnaire" régnant à Paris à cette époque. L'on peut admirer charges de CRS contre les étudiants et réciproquement, ainsi que les manifestations estudiantines, pleine d'actions et de fougue.
Les scènes souterraines dans les catacombes sont réduites, morts vivants et diable vert partageant la vedette avec les étudiants et les CRS, mais apparaissent tout de même plus fort en fin d'album lors de la rencontre entre Antoine et son frère. L'occasion de nous donner un final étonnant dont on ne peut que s'interroger.
Bref, un bon cycle de 3 albums, avec à mon sens un petit ralentissement au second tome mais bien relancé avec cet album qui clôt diaboliquement la série.
Maroulf