Série: La Lignée #4
Auteurs: Scarlett Smulkowski, Damien Marie, Frédéric Blier
Editeur BD: Grand Angle
Une chronique BD: Génération BD
L'histoire :
Vu son âge avancé, Antonin Brossard est libéré de la prison colombienne où il purgeait sa peine. L'occasion pour lui de rechercher ses petits-enfants avec l'aide de Oreljua qui le soutient pour ne l'avoir jamais dénoncé en prison. Il part en Europe à Paris pour retrouver sa famille, deux jumeaux dizygotes Diane et David.
A l'aube de leurs 34 ans, convaincus de la malédiction familiale qui pèse sur eux, chacun se lance dans sa voie. David travaille pour des ONG et part au Rwanda où il rencontre Eda, une Tutsie dont il tombe amoureux, mais se retrouve pris en plein génocide...
Diane est artiste peintre et peint des tableaux tourmentés autour du nombre 33, et accessoirement est tombée enceinte ce qui énerve son frère qui la prend pour une inconsciente à l'approche de la date fatidique.
Mon avis :
Fin de la série sur une malédiction familiale qui n'en est finalement pas une! Cette fois ce sont Damien Marie (Back to Perdition, Welcome to Hope, Réglement de contes) au scénario et Frédéric Blier (Amère Patrie) au dessin.
Damien Marie a l'habitude d'écrire des polars noirs, et finalement cet album déroge un peu à la règle. Bien sûr, au scénario original se sont attelés 4 auteurs, Berlion, Félix, Galandon et lui, à la façon des feuilletons américains actuels, ce qui a mélangé les idées et atténué la noirceur habituelle de Marie. Au dessin, Blier est efficace.
Antonin va se battre pour sauver ses petits-enfants de la pseudo malédiction. Il a perdu son fils, il fera tout ce qu'il peut pour leur démontrer que ce n'est pas une fatalité. Il mettra toute son influence et sa fortune pour sauver David du conflit de 1994 au Rwanda.
Une série intéressante et bien construite par une équipe de scénaristes habiles, avec un dossier spécial sur la Lignée en fin d'album.
Maroulf