Série: Tangomango #1
Auteurs: Adrian
Editeur BD: Ankama
Une chronique BD: Génération BD
Eaux Tièdes, an 982 : Le gouverneur Poupo Mongrovejo a livré dix ans plus tôt une guerre sans merci aux pirates de la région. Alors qu’il pensait les avoir tous éradiqués grâce à l’aide d’étranges créatures, les Vovodouns, ce n’est pas le cas. Les pirates existent toujours mais attendent leur heure pour reconquérir les mer.
Dans une minuscule île, une jeune fille Elaine et son père, un poulpe répondant au nom d’Encre Noire rêvent de sillonner les mers sur leur navire pirate. Mais pour ce faire, ils doivent d’abord le restaurer et pour ce faire ont besoin de trouver du matériel, dont des véritables canons !
Pendant ce temps, le gouverneur est à la recherche de trois médaillons. Il en possède déjà trois, et si il réussit à mettre la main sur les trois autres, il deviendrait invincible… Il charge des soldats « mansots » de les retrouver. Lorsque ceux-ci finissent par en trouvent un, ils décident de le garder et de faire monter les enchères…
Mon avis :
Tangomango est une nouvelle série dérivée de l’univers de Wakfu. Son auteur, Adrian, était déjà le dessinateur de deux autres séries issues de cet univers ( Remington Arc et Corbeau noir) avec au scénario Toth. Mais cette fois, il assume tout, tout seul et le résultat est bon même si l’histoire prend du temps pour réellement décoller. Exceptée cette mise en place un peu longue à mon goût, l’histoire est plaisante et donne envie de connaître la suite.
Le personnage d’Elaine est issu du dessin animé Wakfu et apparait dans la seconde saison durant huit épisodes. C’est ce personnage secondaire qui devient l’héroïne de TangoMango. Les albums dérivés de l’univers Wakfu sont en effet, à chaque fois centrés sur un personnage secondaire aperçu dans la série mère.
Le dessin de Adrian est vif, précis lui permettant d’être aussi bien à l’aise dans des scènes de batailles que dans les moments calmes. Quelques clins d’œil au cinéma sont disséminés ci et là dans l’album (comme par exemple le tatouage d’Encre Noire faisait allusion au capitaine Jone de la triligie des « Pirates des Caraïbes »)
Bref, je pense que cet album est une belle mise en place qui devrait conduire vers un récit plein de rebondissements. J’attends donc le deuxième album pour voir si l’intrigue tient ses promesses
Le blog de l'auteur par ici et une bande annonce par là...