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Décès de Mazel

Né le 27 juin 1931 à Herentals, Luc Maezelle (de son vrai nom) est décédé la nuit du 19 au 20 juin. Il allait avoir 93 ans.

Architecte de formation, il débute sa carrière en construisant des maisons mais réalise parallèlement des décors pour le théâtre et dessine en dilettante.

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Après avoir illustré fin des années cinquante une Belle histoire de l’oncle Paul pour Spirou, c’est avec Raoul Cauvin qu’il réalisé sa première bande dessinée « Câline et Calebasse » qui deviendront « Les Mousquetaires » (8 albums parus entre 1972 et 1998). A eux deux ils créent ensuite « Boulouloum et Guiliguili » en 1976, un petit Tarzan et son gorille, série qui changera aussi de nom pour devenir « Les Jungles perdues » à partir du tome 6 (10 albums parus entre 1979 et 1987). Enfin, toujours avec Cauvin, il dessinera la série « Paparazzi », un couple de reporters-photographes de choc accumulant les déboires, et dont 10 albums sortiront entre 1996 et 2004.

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On lui doit également un one-shot intitulé « La première femme de Barbe-Bleue », un album plus coquin édité en 1997 chez P&T Production.

Il était une fois un 14 Juillet ...
Marcel GOTLIB

Marcel Gottlieb, dit GOTLIB (né le 14 juillet 1934 à Paris et décédé le 04 décembre 2016) est un auteur de bande dessinée français, surtout connu pour ses histoires humoristiques (Gai-Luron, Les Dingodossiers, La Rubrique-à-brac,Super-Dupont ou encore Hamster Jovial ...) et les nombreuses pages qu'il a publiées dans deux importants mensuels qu'il a créés dans les années 1970, L'Écho des savanes et Fluide glacial.

GOTLIB est un maitre de l'humour noir, ce qui lui permet d'aborder des thèmes qui lui sont chers, parfois de manière satirique envers lui-même, jetant le discrédit sur son propre humour qu'il désigne avec ironie « fin et sophistiqué ». L'ensemble de sa création se caractérise
par ce que Thierry GROENSTEEN nomme une « euphorie citationnelle » propre à susciter le rire chez le lecteur, et qui consiste à truffer ses pages de références tant cinématographiques que littéraires ou picturales.

On terminera cette Ode au maitre par sa célèbre blague: « Comment vas-tu.. yau de poêle ? »
 

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