Grand Prix FIBD 2O22: Julie Doucet

Après l’Américain Chris Ware en 2021 et la mangaka Rumiko Takahashi l’année précédente, la Québecoise Julie Doucet est élue Grand Prix de la 49e édition du Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême, au terme d’un vote qui a réuni 1820 autrices et auteurs de bande dessinée.

Depuis le 1er mars, nous savions que le Grand Prix de cette édition couronnerait une femme, puisque les trois finalistes étaient des autrices. Je pense disposer d'une (très) bonne culture bd mais toutefois je ne connaissais (de nom seulement) que Catherine Meurisse et Pénélope Bagieu, même si je n'ai jamais lu leurs ouvrages que l'on retrouve peu dans les librairies spécialisées en bandes dessinées. Il paraît que leurs livres se vendent toutefois assez bien, mais ce n'est de toute manière pas le critère de sélection ni de mon plaisir et choix de lecture.

 0E3A564B A36F 4E3A B7DD E711E7A51812

 

Cependant, je n'avais jamais entendu parler de Julie Doucet, notre lauréate surprise. Sans remettre en question son travail et ne me permettant pas de porter un jugement sur ce qu'elle fait puisque je ne connais ni l'autrice ni ses albums, il me semble pour le moins étonnant que lui soit attribué le Grand Prix qui "récompense un artiste pour l'ensemble de son œuvre et son empreinte sur l'histoire de la bande dessinée" (sic!). Je lui adresse néanmoins mes félicitations pour ce prix venant récompenser pour la première fois le Canada.

 

"Avec Julie Doucet, c’est une autrice sans concession, radicale et subversive qui est choisie. Elle a été une des pionnières de l’autobiographie en bande dessinée, en racontant son quotidien mais aussi ses rêves et ses cauchemars. Elle a construit une œuvre éminemment personnelle et libre, sans aucun souci des convenances ; une œuvre radicalement féministe qui aborde des thèmes et des motifs rarement évoqués, surtout de façon aussi directe, le corps, les règles, les fantasmes sexuels, les questions de genre."

Il était une fois un 24 Mars ...
Décès d'UDERZO

Né en 1927, c’est en Belgique que Albert UDERZO fera ses premiers pas dans la BD, avec GOSCINNY : Oumpah-pah, Jehan Pistolet et Luc Junior.

En 1955, il fonde un syndicat scindé en deux agences distinctes Edipresse et Edifrance. Puis en 1959, c’est le lancement de Pilote où il s'illustre en tête de rédaction avec Astérix et Tanguy et Laverdure (qu’il abandonnera quelques années plus tard à JIJE à cause du succès croissant du petit Gaulois), auquel il se consacrera exclusivement, même après le décès de GOSCINNY.

En 2013, ne pouvant plus dessiner Astérix, il passe le relais à Didier CONRAD pour le dessin et à Jean-Yves FERRY pour le scénario d'Astérix.

C’est à l’âge de 92 ans, en 2020, qu’il quittera paisiblement « sa » Gaule natale…

Mohamed AOUAMRI

Né en Kabylie en 1957, Mohamed AOUAMRI apprend les rudiments du dessin à l'Académie des Beaux-Arts de Douai puis de Reims.

Débute sa carrière en publiant des gags animaliers chez Pilote, avant de démarrer une carrière de dessinateur indépendant pour la pub, le secteur de la communication et les BD didactiques.

Son titre le plus célèbre à ce jour : le tome 6 de la Quête de l’Oiseau du Temps.

Identification (2)